Quatrième de couverture :
En juin 2000, un tremblement de terre provoque un changement du niveau des eaux du lac de Kleifarvatn et découvre un squelette lesté par un émetteur radio portant des inscriptions en caractère cyrilliques à demi effacés. Le commissaire Erlendur et son équipe s’intéressent alors aux disparitions non élucidées dans les années 60, ce qui conduit l’enquête vers les ambassades des pays de l’ex bloc communiste et les étudiants islandais des jeunesses socialistes boursiers en Allemagne de l’Est pendant la Guerre Froide.
Tous ces jeunes gens sont revenus du pays frère brisé par la découverte de l’absurdité d’un système qui, pour faire le bonheur du peuple, jugeait nécessaire de le surveiller constamment.
Erlendur, séduit par un indice peu commun, une Ford Falcon des années 60, et ému par l’amour fidèle d’une crémière abandonné, s’obstinera à remonter la piste de l’homme du lac, dont il finira par découvrir le terrible secret.
Mon avis :
Je fais un vœu, c’est le premier roman d’un auteur islandais que je lis. En plus j’ai beaucoup apprécié ce livre non pas tant pour l’intrigue, qui est digne d’un très bon roman policier, mais plus pour le contexte socioculturel qui y est dépeint. En effet l’Islande est un pays qu’on connaît assez mal (si on met Björk de côté). J’y ai appris un certain nombre de choses sur ce pays, informations qui ne sont certes pas capitales mais qui donnent envie d’explorer un peu plus une culture autre que la notre. Par exemple, je ne savais pas que les Islandais n’utilisaient pas de nom de famille ou encore j’ai appris que dans les années 60 la télévision n’émettait aucun programme durant les vacances scolaires (trop dur !!!).
J’ai aussi apprécié la structure du roman avec d’un côté l’intrigue policière en elle-même et, de l’autre côté, le récit des années 60, la plongée dans le communisme en Allemagne de l’Est qui était certainement le régime le plus dur parmi les pays communistes de l’époque. Bref, un bon livre à lire pour passer un très bon moment et partir à la découverte de l’inconnu. Indridason fait désormais partie de ma liste d’auteurs à lire…