
En effet, le texte prévoit des dérogations autorisant à travailler le dimanche dans les zones touristiques, ainsi que dans des Périmètres d'usage de consommation exceptionnelle (Puce) des agglomérations de Paris, Lille et Marseille. Or si dans les Puces, les travailleurs du dimanche devraient faire l'objet de quelques compensations, ceux des communes touristiques ne bénéficieront d'aucune contrepartie (ni majoration de salaire, ni repos compensateur dans la semaine). Le président du groupe socialiste, Jean-Marc Ayrault, cité par l'AFP, a donc appelé à « continuer le combat ».
À la veille du vote, les critiques se multipliaient déjà. La CFTC a dénoncé hier un « catalogue de promesses non tenues », avec en premier lieu le doublement des salaires. Beaucoup de propos, expliquant que des gardes-fous allaient être installés, s'étaient en effet voulus rassurants. Pourtant, le texte tel qu'il va être voté est très peu différent du texte présenté à l'origine. La CFTC dénonce par ailleurs le fait que « le volontariat ne concernera pas les zones touristiques, c'est-à-dire la grande majorité des emplois concernés ».
De son côté, l'archevêque de Strasbourg, Mgr Jean-Pierre Grallet, a profité hier de la messe pour la France, célébrée devant les corps constitués de l'État à l'occasion de chaque 14 juillet, pour faire part de la nécessité de relier le débat sur le travail dominical à la sagesse biblique qui prévoit « un temps pour le repos », ainsi qu'aux « rythmes structurant pour l'homme », a indiqué l'AFP.