Voici 3 exemples qui pourraient modifier considérablement les "business model" de certains marchés et entreprises :
- Une anomalie dans le monde de la publicité (source Business Week). Fondée en 2004 par oar Carl Johnson (ex TBWA Worldwide), l'agence de publicité américaine Anomaly propose désormais une nouvelle approche à ses clients : elle s'engage sur le résultat avec son client. Au lieu de facturer des frais fixes de création, elle propose en quelque sorte un eprime au résultat. Comment ? L'agence négocie en échange de sa création soit des parts de l'entreprise (titres ou autres selon la forme juridique), soit une licence sur les droits de création. L'idée sous-jacente est très simple : si la création est réussie, les ventes du produit/service/entreprise concerné doivent logiquement croître, et les honoraires ou la participation financière de l'agence également.
En tant qu'ancien "annonceur", cela m'a toujours paru évident que les agences devaient être rémunérées en partie sur le résultat. Pour avoir pratiqué ce système sur des projets d'innovation, la méthode a néanmoins deux limites (que les agences brandissent toujours) : 1/ l'idée ou la création ne représente qu'une partie de la solution, l'agence ne s'occupe pas forcément de la mise en oeuvre et de vos problématiques de réduction de budgets en cours de projet ou autres contraintes internes de dernière minute. 2/ Au-delà de l'interne, d'autres agences peuvent intervenir dans la finalisation du projet.
Quelles solutions pour aller plus loin ? Proposer une approche concrète de mise en place du projet créatif pour cadrer les résultats attendus ? La co-création, c'est aussi possible en BtoB ? L'agence s'engagerait au quotidien dans le suivi du projet créatif pour conseiller, réorienter ? Une sorte de coach et non plus uniquement un prestataires de services, voilà peut-être une nouvelle dimension à appréhender dans la relation agence-annonceurs. - Un call-center 100% dématérialisé basé sur Skype. Sky-Click, c'est une nouvelle solution de call-center 100% web basée sur la technologie Skype (c'est ici pour le petit résumé des avantages Skype).
Les avantages du service : pas d'investissement en matériel et s'intègre très facilement dans un site internet (e-commerce par exemple). Il propose les mêmes caractéristiques qu'un call center classique : distribution des appels, gestion d'attente, reporting etc...
Bien entendu l’appel est gratuit pour l’appelant et le coût du service est très inférieur à n’importe quelle solution de call-center: 10 € par mois par poste utilisateur.
Comment ça marche ? Il suffit d’installer Skype sur les ordinateurs des utilisateurs du call center. Du côté consommateur il suffira de cliquer sur le bouton “appeler” ce qui actionnera l’appel vers le call-center.
Vous n'êtes pas convaincus ? Jetez un coup d'oeil au graphe comparatif d'Alex Osterwalder à droite.
Attention, professionnels de la formation à distance, ce nuveau business model peut vous intéresser ! - Le design s'engage aujourd'hui, demain il redessinera les business model ? Comme nous le démontre Business Week (encore!), les designers les plus innovants ne font pas que repenser les produits. Ils s'engagent sur des projets qui contribuent aussi à améliorer les conditions de vie quotidienne (prisons, usines, projets humanitaires...), mais surtout, ils s'attaquent aussi à la visualisation des données comme Angela Shen-Hsieh, PDG de Visual i/o.
Personnellement, j'aimerais bien voir un business model ou une organisation redessiné par Starck ou Christian Ghion. Pas vous ?
Pour en savoir plus sur la stratégie de Sky-Click, lire ici.
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