Magazine Musique
Bon, décidément, cette rentrée de vacances est assez studieuse, puisque voici déjà ma cinquième chronique de disques en cinq jours. Pas sûr que je puisse tenir très longtemps ce rythme, mais voilà, je voulais rattraper un peu mes deux semaines d'inactivité et me plonger en plein dans les nouveautés neuves du moment. Et la principale nouveauté du moment, ce sont eux : les Dirty Projectors. Ceux auxquels Pitchfork a mis l'incroyable note de 9.2, presque aussi bien que le Animal Collective, mieux que le Grizzly Bear. Alors, évidemment, ça fait parler. Alors, alors ... Surtout qu'un fameux blogueur Rennais est carrément fan aussi. Le problème, c'est qu'on est souvent en désaccord. Et je dois dire que cette fois-ci, c'est encore le cas. Après DM Stith, The Decemberists, Bat For Lashes, St Vincent, et bien, non, Dirty Projectors, ce n'est pas non plus ma tasse de thé. Leur musique est sûrement inventive, inclassable, aux influences multiples, un peu dans l'esprit des Talking Heads, il y a 30 ans. C'est sans doute pour ça que David Byrne a chanté avec eux sur la fameuse compilation "Dark Was The Night". Mais, à force de vouloir faire original et brouillon, ils en perdent sans doute le côté instinctif de la musique. Ce n'est pas mélodique, ce n'est pas dansant non plus. Cela ne véhicule pas d'émotion, c'est juste cérébral. Bref, pour moi, ça ne me prend pas. Je n'arrive pas à avoir de prise, et quand on n'a pas de prise, c'est physique, on lâche ... Allez, pour sauver un titre, je dirais quand même "Stillness Is A Move". (MySpace)
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