Il a rappelé : « Le Code de la route qui a été instauré en 1922 a suscité une levée de boucliers, et notamment par des gens favorisés, parce qu'on disait que c'était une atteinte à la liberté ». Il a ensuite assuré que le permis est « aujourd'hui considéré comme un droit fondamental » et a conclu affinant sa comparaison : « Internet est une liberté extraordinaire mais il ne faut pas que ce soit envenimé par des comportements qui rendraient les choses impossibles ».Le ministre verrait-il sur le même niveau le retrait du permis de conduire avec celui de la connexion à internet ? Cette comparaison n'aura en tout cas pas convaincu l'opposition. L'AFP révèle que Jean-Pierre Brard a déclaré « comparaison n'est pas raison » suivi par Patrick Bloche qui faisant fi des euphémismes a lâché un « c'est débile ». Ce dernier a tout de même étayé son propos en rappelant que les contraventions sont établies sur des « preuves matérielles » mais que « pour internet, il n'en va pas ainsi. Les faits sont difficilement prouvables ».
Un autre point discuté par le ministre était l'offre légale. En effet, celui-ci compte bien « développer l'offre légale » sur le net si le texte passe. Le débat s'est clôt sur les environ de 13h et devrait reprendre en fin de journée.
