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Une pointe d'amertume...

Publié le 24 juillet 2009 par Philippejandrok
Après quelques jours passés dans la réflexion et l’observation, je constate, malheureusement, que BHL avait raison :
- «Naturellement, je suis triste, j'ai rarement vu des politiques mettre autant d'énergie à s'autodétruire… Si ça ne concernait qu'eux, ce ne serait pas trop grave. Mais il s'agit de l'alternative à Nicolas Sarkozy, de l'espérance des gens. Or, ce PS n'incarne plus l'espérance de qui que ce soit. Il ne provoque plus que la colère et l'exaspération... Martine Aubry  ...est dans le rôle de gardien de la maison morte et elle n'y peut rien... et "Ce qui tue le PS ce n'est pas l'excès, mais le défaut de guerre intestine"» Journal du dimanche
C’est simple et c’est tellement vrai, lorsque j’ai lu cette interview, j’ai bu du petit, lait, puisque je rejoins le philosophe sur sa parfaite analyse, nous assistons, depuis l’avènement au pouvoir de notre président, à la lente descente aux enfers d’un parti gangrené par les luttes de pouvoir, les coucheries, les infidélités, les rancœurs et les jalousies, les histoire dignes de Clochemerle ce roman satirique de Gabriel Chevallier, pire, aujourd’hui, Monsieur Rocard, ancien premier ministre socialiste, est appelé auprès du président Sarkozy, pour lui proposer un plan génial pour arnaquer le citoyen, lui qui avait créé le RMI, le saint homme vient de vendre son âme au diable.
J. Lang, de son côté, a tendance à lorgner du côté de l’UMP, une place de sinistre au gouvernement, pas de chance, c’est le neveu  du Président Mitterrand qui a eut la place avant lui, mince !
Mais, rien ne l’empêche d’espérer, et pourquoi pas, d’autres ont accepté avant lui, M. Kouchner, J-M. Boeckel, tous deux socialistes de Droite, mais socialistes tout de même, ou peut-être pas, après tout.   Enfin, la politique, c’est diviser pour mieux régner, n’est-ce pas, et Monsieur Sarkozy se défend plutôt bien, même si je ne partage, de loin pas, sa politique.
À cette réflexion, s’en ajoute une autre, les entreprises en France licencient comme on joue au tennis :   - Servez mon ami.   -Hum, j'ai un soucis, dites-moi, que feriez-vous donc à ma place, avec mon usine d'Alcatel ?   - Mais enfin, faîtes comme tout le monde, faîtes fabriquer en Chine.   - Et mes ouvriers ?   - Mais enfin, il faut bien que vous viviez vous aussi, allez, servez, servez...
  Paradoxalement, la France se meurt, les Français sont ruinés et connaissent la pauvreté, pas tous, mais tout de même, et les taxes ne cessent d'augmenter, mais si les gens n'ont plus de travail, ils n'ont plus de salire, et donc plus de pouvoir d'achat, alors, qui va payer ?   Exemple : Les acheteurs-bailleurs d’appartements qui croyaient naïvement bénéficier du paiement de leur investissement immobilier se retrouvent à vouloir économiser des impôts, à assumer la charge seuls du crédit, faute de locataires.   Entreprise malheureusement impossible à gérer, ils se retrouvent endettés, victime de la volonté de profit crée par les banques et le gouvernement, qui rachèteront à bas prix ces logements en attendant que la crise s’estompe, pour les revendre le double, lorsque les choses iront mieux.
 Dans une société qui va de plus en plus mal, quel est le message d’espoir que peut apporter notre président ou la Gauche ?
Franchement, il n’y a pas grand-chose à faire à part être solidaire, mais ce n'est pas la politique de ce gouvernement, la solidarité, ;   La farce immorale de cette analyse, c'est que plus on avance dans la crise, plus les politiques se révèlent parfaitement factices et inutiles, quelle misère, Pauvre France !
On se croirait retourné à Versailles avec, d’un côté les nantis, de l’autre, les imbéciles, dont votre serviteur ne s’exclue pas, cela va de soi.
Ah ! Nous vivons une époque formidable… À quand la Bastille ?

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