Alors que les résultats de Lagardère Publishing, qui possède Hachette, laquelle maison publie les ouvrages de Stephenie Meyer - on y arrive - feront l'objet d'un autre sujet, Nielsen BookScan vient de dévoiler des éléments intéressants sur l'influence de l'auteure dans le marché jeunesse.
Pour le premier semestre, le secteur a augmenté de 8 % en Angleterre, motif de réjouissance, certes, mais essentiellement, voire uniquement, grâce aux ventes réalisées par la saga Twilight. Ainsi, pour la période, on enregistre 127 millions £ de chiffres, pour les 24 premières semaines de l'année, allant jusqu'au 13 juin, contre 117,8 millions £ l'an passé. Meyer, à elle seule, représente 11 millions £ de titres vendus. Soit plus de 10 % des ventes totales.
Autre atout de taille pour l'éditeur de Bella et l'autre vampire végétarien, il affiche une hausse de 88,7 % de ses ventes : Little Brown annonce ainsi 24,2 millions £ de revenus, contre 12,8 millions l'an passé, alors que Scholastic, l'éditeur de Potter accuse une baisse de 21,7 % à 4,6 millions £, et que la section jeunesse de Random House perd également 8,9 %, à 8,2 millions £.
Chez les autres maisons, les résultats ne sont pas aussi violents : Macmillan et Penguin enregistrent une légère hausse de 2,3 % et 0,9 % à 6,9 millions £ et 16,4 millions £, tandis que du côté d'HarperCollins et Egmont, on perd 4,5 % et 3 %, à 8,6 millions £ et 8,7 millions £.
Pour Marlene Johnson, de Hachette Children's Group, le climat économique n'est que partiellement responsable des chutes constatées chez certains. Stephenie Meyer a récemment célébré le millionnième tome vendu outre-Manche.