Depuis novembre 2008, Carole Blake, de l'agence Blake Friedman, annonce qu'elle n'a pas signé de nouveaux contrats dans ce secteur avec l'éditeur. Elle souligne que si partout ailleurs, on propose 25 %, chez RH, on tenterait de faire passer un 20 % voire un 17,5 % pour ces ouvrages. L'éditeur de son côté assure « travailler comme un forcené pour établir un modèle économique viable, qui rémunère suffisamment auteurs et éditeurs ».

Bien que discriminant, le chiffre de 25 % sur les droits numériques tend à se généraliser. De fait, et contrairement à la réalité annoncée auparavant, Random House serait cependant le seul à résister sur ce montant et tenter de rogner un poil sur les droits. D'autant que la maison refuse catégoriquement de dévoiler ses commissions, étant toutes sous clause de confidentialité. Le marché étant jeune, il doit encore évoluer, annonce-t-on, et le pourcentage accordé aux auteurs évoluera en fonction.
En mars dernier, c'est l'éditeur Simon & Schuster qui s'était fait épingler pour avoir proposé des droits équivalents, alors que le montant prix par l'éditeur, lui, ne change pas... de ce qu'il prend, toutes proportions gardées, sur le prix de la version papier. N'oublions enfin pas que les éditeurs ont su se retourner à temps, voilà quelques mois, en affirmant que l'un des freins majeurs au numérique était d'ailleurs les exigences... des agents...