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L’attaque du métro 123

Par Corentino
... Soleil !

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Bob est répartiteur. ça veut dire qu’il reçoit les appels des conducteurs du métro. C’est son job, répondre dans le micro et faire la liaison entre les équipes au sol et le mec qui conduit le métro. Le truc c’est que ce n’est pas son vrai métier, normalement il est grand chef, mais comme un couillon, il s’est fait gaulé dans une histoire de pot de vin et le temps de l’enquête il s’est fait recaler au niveau zéro de l’échelle sociale sans toucher 20 000 euros. Ce matin là, la rame 123 du métro a un problème et pas n’importe lequel, la rame est prise en otage par une bande de furieux menée par ce grand malade nommé John Travolta.

Souvent, je me suis demandé si un jour, j’allais pouvoir vivre sans me poser en permanence des questions, histoire d’avoir un peu de paix. Maintenant je sais que si je regarde le film L’attaque du metro 123 en permanence alors la réponse est oui !

C’est un film d’action camouflé sous un film soit disant ‘intello‘. C’est dire si c’est les réalisateurs américains sont des véritables maquignons dès qu’il s’agit de faire croire qu’ils vendent de l’intelligence.
Le fait est qu’une grande partie du film est composé de dialogues entre John Travolta et Bob qui lui demande d’en dire plus (ROFL) sur son projet et ses motivations. Ces dernières sont pourtant exprimées de manière très explicite : “payes, sinon je tue tout le monde“…


Soit disant réflexion sur la légitimité de la violence, sur le soit disant courage, la morale et sur la responsabilité civile des membres des organisations gouvernementale de type transport en commun, RATP & co, en cas d’attentat. Veuillez notez que le dernier cas n’est abordé qu’une seule et unique fois et de manière très succincte de surcroît.

Beaucoup de scènes et d’éléments (musique, scénario, réalisation) font penser à ‘Inside Man‘, et le talent de Tony Scott n’y est pas pour rien… mais ce n’est que subterfuge pour cacher l’affreuse vérité : “L’attaque du métro 123″ est une grosse daubasse et mérite à peine d’être regardé en streaming !
Le comble du je-fais-n’importe-quoi-de-toute-façon-j’-ai-un-casting-bankable arrive dans les 5 dernières minutes, je ne sais pas ce qu’il s’est passé à l’écriture de scénario. Le stagiaire a dû péter une durite, ou décider de partir un jour plus tôt en vacances. La fin d’attaque du métro 123, n’est pas une fin de film digne de ce nom ! Même les comédies françaises ont connues des fins meilleurs !


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