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Jennifer Devoldère, réalisatrice, nous parle de son premier film

Par Guillaume @influencelesite

Jennifer Devoldère, réalisatrice nous parle de son premier film
Le premier film de la réalisatrice Jennifer Devoldère sortira demain dans les salles, il s’agit de « Jusqu’à toi », film dont je vous ai parlé de l’histoire et du casting hier. Comment se sent-on à quelques jours de la sortie ? Est-ce facile de faire un premier film ? D’où est venue l’idée du scénario ? Tant de questions auxquelles Jennifer m’a répondu très simplement et gentiment. On espère que le film rencontrera un public nombreux.

 Votre premier long métrage « Jusqu’à toi » sort en salle le mercredi 29 juillet. Tout d’abord, comment vous est venue l’idée du scénario ?

En fait j’avais une obsession un peu des valises, j’avais déjà fait quelque chose là-dessus, comme quoi une valise représentait un peu les caractères des personnes, et du coup j’ai eu l’idée de cette valise que quelqu’un récupère et qui fantasme sur le propriétaire de cette valise.

Les personnages qui entourent Mélanie Laurent, comme la voisine, le loueur de DVD, ce sont des créations ou vous vous êtes inspirée de gens réels ?

En fait un peu des 2, par exemple la voisine, c’est un peu une amie à moi mais évidemment j’ai poussé ses traits, c'est-à-dire que je l’ai poussée à la comédie pour qu’elle soit un personnage beaucoup plus extravagant qu’elle ne l’est dans la vie. Pareil pour la collègue, après pour le copain Ecossais je n’en connais pas (rires), mais j’aime tellement leurs accents que j’avais envie d’avoir un écossais.

L’idée de vouloir réaliser un long métrage est en vous depuis longtemps ?

Oui, j’ai toujours eu envie de réaliser un film. Même enfant je voulais réaliser un film, je ne comprenais pas vraiment ce que ça voulait dire, je ne voyais pas qu’il y avait des plans et je pensais qu'on jouait juste une histoire.

Vous êtes scénariste et réalisatrice pour ce 1er projet, les producteurs ont-ils été faciles à convaincre ?

Ca n’a pas été si facile de les convaincre, mais après, le producteur du film c’est quelqu’un que je connais depuis longtemps parce que c’était mon producteur sur mes films publicitaires. Lui-même est passé aux long métrages, donc je lui ai fait voir le projet, mais lui-même au début a eu besoin d’un peu de temps pour réussir à accepter de le faire.

Même question pour les acteurs, ont-ils dit oui facilement ?

C’est difficile à dire car on envoie les scripts et après ils le lisent et on se rencontre pour se dire oui ou non. C’est vrai que tout le monde sur ce film a dit oui très vite, mais je ne connais pas le processus en amont, ils ont peut- être hésité, mais j’ai eu la chance car tous mes 1er choix je les ai eu quasiment. Mélanie (Laurent), Justin (Bartha) et Valérie (Benguigui) étaient mes premiers choix.

Justement, l’envie de faire tourner un acteur américain comme Justin Bartha, c’est un peu osé

En fait, Justin, je l’ai vu dans une série et je me suis dit que ca serait vraiment lui le personnage. Après j’ai envoyé le script à son agent, à son manager, à son avocat, car là-bas il y a tout un processus et ça prend un peu de temps. Mais c’est vrai qu’après il n’avait pas non plus fait 150 films en long métrage. C’est vrai qu’il avait joué dans les super productions de Benjamin Gates, mais il n’avait jamais eu le premier rôle. Je me disais que ça compenserait si on mettait un plus petit budget mais un premier rôle (rires).

Quand c’est la première fois, c’est facile de rentrer dans le rôle de réalisatrice et de diriger les acteurs ?

C’est vrai que c’est le truc qui me faisait un peu plus peur, de me retrouver avec des acteurs confirmés, et j’ai eu un petit temps d’adaptation, mais après c’est ce qu’il y a de plus intéressant, les acteurs. Ce qui est compliqué quand on fait ça, c’est qu’on met toujours des grands mots comme « direction d’acteurs » et personne ne sait vraiment ce que c’est. Chacun est différent, il faut s’adapter à chaque personnalité pour obtenir ce qu’on veut.

Vous avez travaillé avec une véritable ligne fixe ou vous laissiez parfois place à l’improvisation ?

Je laisse un peu de place à l’improvisation, mais une fois que le texte est rentré, je ne veux pas que ça parte dans tous les sens, mais j’ai laissé place à des propositions et des improvisations. Mais elles ne sont pas forcément beaucoup montées dans le film sauf pour tout ce qui se passe avec les Anglais dans l’hôtel. C’est un petit moment un peu en dehors de l’histoire, donc ça laisse plus de liberté.

On parle de montage. Une fois terminé, au 1er visionnage, vous étiez satisfaite du résultat ?

C’est très difficile à dire parce que quand on fini le montage on n’a pas du tout de recul et je suis passée par des phases où j’aimais beaucoup et d’autres où je trouvais que c’était de la merde. On ressent des choses différentes en fonction des jours. Je suis arrivée à faire le film que j’avais envie de faire, après il a des défauts, des qualités, mais c’est un film qui me ressemble, et c’est celui que j’avais envie de faire au départ, ça c’est sûr.

Comment vous sentez-vous à 3 jours de la sortie du film sur les écrans ?

Je commence un peu à stresser, je ne dors plus la nuit depuis 2 jours (rires), mais bon maintenant il n’y a plus rien à faire, attendre de voir si le public aime ou pas.

Vous allez être à côté du téléphone mercredi pour les chiffres des entrées ?

Non, je vais faire le tour des salles.

Vous avez déjà des projets pour d’autres scénarios pour la suite ?

Oui, j’ai déjà écrit mon 2ème film, je suis vraiment en toute fin d’écriture. C’est une tragi-comédie familiale qui se base sur les relations entre un père vraiment relou et une fille un peu à l’Ouest.

Avant de vous laisser je vais vous proposer le mot de la fin comme c’est notre tradition sur le site, si vous le voulez bien.

Ecoutez, allez voir le film (rires). J’espère qu’il y aura beaucoup de monde pour aller voir le film.

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