Voilà donc la première de mon challenge en tant que Washoku Warrior !
Alors, qu’ai-je fait avec le tori soboro ? Un donburi (prononcé « donnebouli« ) pardis !
Si vous n’êtes pas familier avec la cuisine japonaise et que vous n’êtes pas non plus un lecteur assidu de ce blog, vous vous demandez très certainement de quoi je parle.
Le donburi est donc un plat japonais, composé de riz blanc (appelé « riz gohan » prononcé « go’anne« ), surmonté d’une ou plusieurs garniture. J’étais persuadée de vous avoir donné la procédure pour préparer le riz, mais apparemment je me suis trompée: ça viendra donc trs vite, d’autant plus que c’est une des étapes du prochain défi des Washoku Warriors (ben oui, je joins en cours donc je dois rattraper mon retard
).La procédure est en fin de compte similaire à celle du riz à sushi, sans l’assaisonnement vinaigré.
La plus connue est sans doute celle composé d’oeuf et de poulet, le plat s’appelle alors communément oyako don.
Cependant, on peut faire un donburi avec à peu près ce que l’on veut !
Cette version d’Elizabeth Andoh est un peu plus sophistiquée, car elle nous propose un plat qui se doit de remplir les principes washoku (promis, le prochain article sera consacré à son livre et tout cela sera beaucoup plus clair). 5 couleurs doivent donc être présentes.
Le san shoku donburi contient trois garnitures différentes: le tori soboro, du maïs et des petits pois. Afin d’avoir une touche rouge et noire, on ajoute du beni-shoga (vous savez, ce gingembre doublement saumuré utilisé entre autre dans les okonomiyaki) et du nori.
Un véritable plaisir pour les yeux, mais pour tous les autres sens également !
Le poulet contraste parfaitement avec le côté sucré du maïs et des petits pois ainsi qu’avec la douceur du riz. Le gingembre en saumure ajoute une note piquante très agréable.
De plus c’est un plat complet puisqu’il contient des féculents, des protéines et les bienfaits des légumes. Que demander de plus ?
Tout peut être préparé à l’avance; le poulet et le riz réchauffé à la dernière minute.
Si vous n’êtes pas familiers avec l’usage des baguettes, n’hésitez pas à avoir recours à une cuiller
Il n’y a pas de honte.Ingrédients pour 4 personnes:
- Riz gohan (résultat de 300g de riz cru avant cuisson)
- Tori Soboro
- 1 tasse de maïs (environ 170g), frais, surgelé ou en conserve
- 1 tasse de petits pois (environ 170g), frais, surgelés ou en conserve
- Beni-shoga *facultatif*
- Nori *facultatif*
Si vous venez de préparer le poulet, gardez-le au chaud.
S’il a été préparé à l’avance, faites-le chauffer dans une poêle à forte température en prenant soin de bien redéfaire les morceaux de viande.
Si vous utilisez du maïs et des petits pois frais, faites bouillir de l’eau dans une casserole afin de faire cuire les pois durant 3 minutes (ou jusqu’à ce qu’ils soient juste tendres); égouttez puis réservez. Faites de même avec le maïs.
S’ils sont surgelés, mettez les dans deux bols séparés (résistant à la chaleur), couvrez d’eau bouillante. Laissez ainsi un moment, mélangez puis égouttez.
Divisez le riz dans les quatre bols à donburi (larges et moyennement profonds) ou dans des assiettes à soupe (dans ce cas il vous faudra plus de garniture pour couvrir le riz).
Placez une baguette au milieu du bol (reposant donc sur les bords). Disposez le poulet sur l’une des moitiés ainsi formée.
Maintenant, déplacez la baguette dans le sens perpendiculaire. Couvrez une des sections avec 1/4 du maïs, et l’autre section avec 1/4 des petits pois.
Déposez un peu de gingembre saumuré et de nori au centre.
Recommencez avec les autres bols.
C’est sans doute plus simple en images: