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LA DERNIERE LEGION romaine...

Par Tom

The Last Legion

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En 476 après J.-C., l’empire romain connaît une période de crise. Odoacre, le chef des Goths, s’empare du pouvoir en Occident et envoie le jeune Romulus Augustus (Thomas Sangster), fraîchement couronné César, et son percepteur Ambrosinus (Ben Kingsley) sur l’île forteresse de Capri. Aurelius (Colin Firth) commandant de la garde personnelle du jeune héritier de la lignée des César, rassemble ses plus fidèles amis et part à Capri dans l’espoir de délivrer Romulus des mains d’infâmes Goths. Sur cette île, le jeune souverain destitué découvre une mystérieuse épée qui fut forgée en Bretagne. L’empereur d’Orient ayant tourné le dos à Romulus Augustus et à ses protecteurs, les territoires romains, aux mains maintenant des germaniques, ne sont plus sûrs. Nos aventuriers décident alors de se rendre en Bretagne pour, d’une part, percer le mystère du glaive et, d’autre part, retrouver la neuvième légion du Dragon, les derniers soldats romains capables de protéger l’empereur…

Aishwarya Rai, Colin Firth & Thomas Sangster

Fatalement, on est tenté de comparer "La Dernière Légion" aux derniers peplums en date, à commencer bien évidemment par l’indétrônable "Gladiateur". Disons le clairement, "La Dernière Légion" ne peut soutenir la comparaison face aux derniers poids lourds du genre. Moins classe que le film de Ridley Scott, que "Troie", qu’"Alexandre" ou que "Le Roi Arthur" d’Antoine Fuqua, "La Dernière Légion" s’appuie sur des effets spéciaux minimes et, le plus souvent, en carton-pâte. Les productions De Laurentiis (la saga "Hannibal Lecter") nous avaient habitué à mieux !

Colin Firth

Côté réalisation, Doug Lefler n’abandonne pas complètement le petit monde des séries TV, à la sauce Heroic Fantasy, dans lequel il a bourlingué durant plusieurs années. Il a ainsi dirigé plusieurs épisodes de "Hercule", "Mortal Kombat" et "Xena, la guerrière". En 2000, il dirigeait son premier long-métrage : "Cœur de dragon 2. Un nouveau départ"… Oui ! Bof !

Thomas Sangster (à droite)

"La Dernière Légion", son deuxième film, souffre en fait d’un manque d’ambition. Ce long-métrage s’insère toutefois sans la moindre difficulté dans la veine des bons petits films d’aventure d’un autre âge (du cinéma). Mêlant, dans un sympathique cocktail, action, aventure et quelques petites pointes d’humour, "La Dernière Légion" se laisse regarder sans le moindre déplaisir.

LA DERNIERE LEGION romaine...

La première partie du film reste incontestablement la meilleure : une belle petite aventure à Capri pour retrouver une épée légendaire. La seconde partie sent trop le réchauffé en lorgnant de manière trop évidente sur "Le Roi Arthur". Ne parlons pas du cafouillage chronologique où l’on retrouve, par exemple, de beaux châteaux forts du 14e-15e siècle en plein 5e siècle ! Mais, cette reconstitution historique faiblarde, ainsi que d’autres défauts, restent heureusement anodins et ne gâchent pas trop l’enthousiasme déployé par un charmant casting...

Ben Kingsley

Celui-ci se constitue d’acteurs, souvent cantonnés dans des seconds rôles, et d’autres stars sur le retour comme Ben Kingsley. Si ce n’est par la prestance ravageuse de l’actrice indienne Aishwarya Rai (pour vous, Messieurs), vous serez peut-être séduit par le flegme massif de Colin Firth (pour vous, Mesdames) !?!

Aishwarya Rai & Colin Firth

Jamais trop télévisuel, rarement ennuyeux, "La Dernière Légion" ne se prend pas la tête et recycle sans vergogne, et sans honte, des thématiques récentes, et toujours efficaces, arborées dans des épopées plus riches et plus prestigieuses. Ceux qui aiment goûteront sans problème à ce petit digestif ni sec ni sucré !

Colin Firth


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