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Une molécule de la peur, pour des romans plus effrayants

Publié le 30 juillet 2009 par Actualitté
La peur, celle que l'on revit dans le Horla, celle que Stephen King instille dans l'esprit du lecteur qui s'aventure trop loin dans ses romans. Ces récits où la frayeur est à mi-chemin de l'angoisse, avec cette goutte de sueur qui vous roule le long des tempes. Impossible de quitter le livre, et pourtant.
Une molécule de la peur, pour des romans plus effrayantsUn groupe de neuroscientifiques des États-Unis s'est penché sur cette peur et ses expressions, montrant que la sueur liée au stress dégage des phéromones captées par le cerveau. Et selon les scanners effectués le complexe amygdalien qui fait partie du système limbique, et plus particulièrement se charge des émotions comme la peur et l'agression y est particulièrement réactif.
Chez les autres.
Ainsi, nos proches peuvent obtenir une information à 43 % plus précise pour juger si un visage est neutre ou menaçant, grâce à la perception de cette odeur. Les scientifiques ont quelques doutes sur les responsables de cette réaction chimique et cherchent actuellement à la synthétiser. Cela permettrait de mieux former des soldats par exemple, ou utilisé comme un stimulant pour maintenir la vigilance d'un pilote sur une longue distance.
Bien plus simple que d'avoir une main sur le volant et une autre sur un bouquin pour tenter de rester éveillé... Et qui sait, d'utiliser un odorama pour les prochains romans d'horreur à paraître ?

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