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Sissi

Publié le 03 août 2009 par Olivier Walmacq

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Genre : Romance nunucheuse

Année : 1955

Durée : 100min

L'histoire : La jeune Sissi accompagne à la cour impériale d'Autriche sa mère et sa soeur aînée, Hélène, laquelle est promise au futur empereur, François-Joseph. Sissi profite d'un moment en solitaire pour se balader dans la nature, et rencontre, sans le reconnaître, le futur empereur. Elle en tombe amoureuse et compromet ainsi le mariage de sa soeur avec lui...

La critique de ClashDoherty :

Vous vous en doutez, ce genre de films n'est vraiment pas mon style. Mais bon, fallait bien que quelqu'un se dévoue. Après avoir renvoyé les Angélique sur la planète Romanssadeubal avec un aller simple, je me devais d'atomiser, à leur tour, ces trois films incroyablement nunuches (si, si !) que sont les Sissi, qui ont popularisé Romy Schneider, mais n'en sont pas moins incroyablement mauvais.
Alors amateurs (et surtout amatrices) de cette trilogie qui sera abordée quotidiennement dans les jours qui vont venir, merci de m'excuser et de préparer vos mouchoirs.

Le premier volet de cette gaufrerie absolue date de 1955, et est signé Ernst Marischka. C'est d'ailleurs le même Marischka qui signera les deux autres volets.
On y trouve Romy Schneider, Karlheinz Böhm, Magda Schneider (mère de Romy, elle joue le rôle de sa mère dans le film ; pratique), Gustav Knuth, Uta Franz, Peter Weck et Josef Meinrad.
De nationalité totalement autrichienne, le film est visuellement aussi daté que ton arrière-arrière-arrière (rajouter ici encore trois fois le mot 'arrière', car j'ai la flemme de continuer) grand-mère. On le saura rapidement, que ce film date de 1955. En fait, il semble même dater de 1945.

Au cas où vous ne le sauriez pas, c'est Magda Schneider, actrice, qui a poussé sa Romy de fille à entamer elle aussi une carrière au cinéma.
C'est en partie pour ça que dans les premiers films de Romy, on trouve toujours sa mère dans la distribution : pour que, hors tournage, elle puisse la briefer le mieux possible.
On ne va pas dire qu'elle aurait mieux fait de ne pas inciter sa fille à faire actrice, car ça serait dégueulasse et calomnieux de dire ça : Romy Schneider était une grande actrice.
Meilleure actrice que sa mère, vers la fin de sa carrière. Seulement, Romy a vraiment commencé par des films ratés (Christine, Les Jeunes Années D'Une Reine, les Sissi), des films kitschissimes, nunuches, totalement pompeux, qui vieillissent encore plus mal qu'un calendos oublié dans une armoire au fond d'un grenier.

Dans Sissi, on a des grands sentiments, des scènes romantiques, des trucs du style je vous aime, mais j'aime aussi votre soeur, et je ne sais pas si je dois vous épouser ou épouser votre soeur.
La suite sera encore pire, avec Sissi Impératrice et Sissi Face A Son Destin. Mais n'ayant pas le courage de les aborder juste après ce film, faudra attendre demain et après-demain, bande de pervers !

Note : 02/20 


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