Cette année, l’exposition Art Unlimited, qui est déjà la dixième édition de ce secteur ,a présenté
59 artistes de 24 pays. La liste des artistes qui participent à cette exposition prestigieuse, généreusement soutenue par UBS, se lit comme un gotha de la scène actuelle de l’art contemporain. De nombreux travaux exposés dans la Halle 1 ont été spécialement réalisés pour cette plate-forme. En plus de l’exposition dans la halle d’Art Unlimited, le secteur Art Statements révèle cette année 27 expositions individuelles de jeunes artistes. Les sections Artists Books, Artists Records, une vidéothèque, Art Lobby et une librairie complètent le programme.
La conception de l’exposition de cette année, qui repose sur des propositions des exposants et correspond aux éditions précédentes quant au nombre d’artistes et au niveau qualitatif, a de nouveau bénéficié de la collaboration du Genevois Simon Lamunière, un commissaire d’exposition chevronné.
En plus de la diversité impressionnante des œuvres présentées dans les secteurs principaux de l’exposition, Art Unlimited réserve encore bien d’autres découvertes passionnantes aux visiteurs. Sur 12 000 m2, Art Unlimited offre aux artistes et aux galeries une plate-forme capable d’accueillir des créations qui dépassent les limites usuelles d’un salon d’art traditionnel, notamment des sculptures, projections vidéo, installations, peintures murales, séries de photos et performances qui trouvent ici un cadre à leur mesure.

“The Ballad of Sexual Dependency” (1973–1986) est la réalisation maîtresse de l’œuvre

ayant formé ce chef-d’œuvre n’avait jamais été exposé au public en Europe avant Art 40 Basel.
Quatre cubes transparents, en noir, blanc, jaune et bleu, sont disposés sous nos yeux comme un jeu d’esprit auquel Mondrian aurait lui aussi aimé jouer s’il avait eu accès à ces matières translucides. L’artiste vénézuélien Jesús Rafael Soto (Galerie Hans Mayer, Düsseldorf) s’est rendu célèbre par ses contributions à l’Op Art, ses sculptures cinétiques ainsi que par les liens qui l’unissaient à Jean Tinguely et Victor Vasarely. Mais il doit avant tout sa renommée à ses sculptures “pénétrables”, interactives,

depuis une exposition en 1970 au Kunstverein de Mannheim.
Dans “Universum” (2008), une nouvelle œuvre complexe majeure, Stephan Balkenhol (Mai 36 Galerie, Zurich; Galerie Löhrl, Mönchengladbach; Stephen Friedman Gallery, Londres:
