Magazine Cinéma

Le Mur De L'Atlantique

Publié le 05 août 2009 par Olivier Walmacq

A0007496

Genre : Comédie

Année : 1970

Durée : 105min

L'histoire : 1944. Pendant l'Occupation, avant le Débarquement. Léon Duchemin est un restaurateur normand paisible qui sert aussi bien les Allemands que les Résistants. Un soir, un aviateur britannique tombe quasiment dans la chambre de Juliette, sa fille. Léon, par une série de quiproquos, va être pris pour un dangereux terroriste après qu'il ait, par mégarde, dérobé des plans de V-1 à la Kommandantur où il travaillait comme peintre, suite à un autre quiproquo...

La critique de ClashDoherty :

Dernier film tourné par Bourvil (mais sorti après sa mort, Bourvil étant décédé peu après la sortie de son avant-dernier film, Le Cercle Rouge, même année), Le Mur De L'Atlantique est une comédie datant de 1970, et réalisée par Marcel Camus. On y trouve Peter McEnery, Sophie Desmarets, Jean Poiret, Reinhard Kolldehoff, Terry-Thomas, Roland Lesaffre, Jacques Balutin, Jean-Pierre Zola, Patrick Préjean et Sara Franchetti.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que Bourvil n'a pas achevé sa carrière sur un chef d'oeuvre. Mieux vaut oublier cette pantalonnade qu'est Le Mur De L'Atlantique. Et pourquoi il faut l'oublier ? Parce que ce film reprend les principaux atouts de La Grande Vadrouille, à savoir un héros naïf et sans envergure qui se retrouve bien malgré lui, en aidant un parachutiste anglais, dans la Résistance face à l'ennemi. On y retrouve, comme dans le film de Oury, et outre Bourvil, les Anglais Peter McEnery et Terry-Thomas, qui jouaient déjà dans le film culte de 1966. Mais là où le film de Oury reste vraiment imbattable, hilarant, le film de Camus, lui, est plombant, à cause d'une réalisation pataude, d'un scénario trop tiré par les cheveux (et parfois totalement stupide et incompréhensible) et un Bourvil en très petite forme.

Oui, Le Mur De L'Atlantique est une comédie surestimée et vraiment mineure dans la filmographie de Bourvil. On s'en lasse très vite, trop vite, d'autant plus que le film n'est vraiment pas original dans son sujet. S'il n'y avait pas eu La Grande Vadrouille, je ne dis pas que ce film serait plus intéressant ; en fait, si, c'est même très possible que ce film aurait été plus intéressant sans le film de Oury. Marcel Camus a joué la carte du je refais le plus gros succès cinéma français à ma façon, et franchement, il aurait mieux fait de se casser le col du fémur ce jour-là.

Note : 05/20

IMG000044


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Olivier Walmacq 11545 partages Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines