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Ip5

Publié le 05 août 2009 par Olivier Walmacq

ip5

Genre : Drame initiatique

Année : 1992

Durée : 115min

L'histoire : Deux jeunes taggeurs en rupture avec la société arpentent la France, et font la connaissance avec Léon Marcel, un vieil homme solitaire parcourant lui aussi le pays avec un sac à dos et une carte sur laquelle tous les lacs sont marqués. Le trio va vite se rendre compte qu'apparemment, ils cherchent la même chose...

La critique de ClashDoherty :

Dernier film tourné par Yes Montand, qui est mort à la fin du tournage, IP5 (IP pour L'Île Aux Pachydermes, le 5 étant pour signifier que c'est le cinquième film de Beineix) est un film sorti en 1992 et réalisé, donc, par Jean-Jacques Beineix.
Aussi interprété par Olivier Martinez, Sekkou Sall, Géraldine Pailhas, Sotigui Kouyate et Colette Renard, c'est un film étrange (rien que son titre, même expliqué, est étrange) et faisant partie des meilleurs de Beineix avec Diva.

Beineix n'a pas tourné beaucoup de films (6 longs-métrages de fiction, le dernier remonte à 2001, Mortel Transfert), mais ça ne signifie pas pour autant que chacun de ses films soit grandiose.
Si Diva et IP5 (et, dans une moindre mesure, La Lune Dans Le Caniveau) sont excellents, ni Mortel Transfert, ni les trop longs Roselyne Et Les Lions et 37,2° Le Matin ne sont réussis.
Mais ce réalisateur a acquis cependant, de même que Leos Carax, un statut culte. Un réalisateur inégal, donc, qui livre avec IP5 un film initiatique, complexe, poétique et envoûtant, en même temps que très intriguant.

On a surtout parlé de ce film, à sa sortie, parce que c'était le dernier rôle de Montand, immense acteur (et, avant, très grand chanteur populaire), et on a ainsi éclipsé le film en lui-même. IP5 n'a pas été un gros succès, et n'aurait de toute façon pas été un gros succès, quoi qu'il arrive, même sans la mort de Montand pour l'éclipser.
C'est un film beaucoup trop à part dans la paysage cinématographique français, un film qui, par certains cotés, fait penser à l'époque où Bunuel faisait ses films, en France (La Voie Lactée), mais en nettement moins surréaliste. Mais en tout aussi complexe.
Ce n'est pas mon film préféré de Beineix (je révère totalement Diva), mais c'est son second meilleur film (après Diva), et il vaut vraiment le coup d'oeil.

Note : 15/20

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