
Le maire de Belfort, Étienne Butzbach, est indigné par cette fermeture. Il a déclaré à nos confrères de l'AFP : « Le contexte est extrêmement grave et je souhaite que la ville de Belfort se mobilise pour la réouverture du centre ». Expliquant que l'ordre de fermeture du centre courrait jusqu'au 11 août mais pourrait être renouvelé pour une année. Le directeur du centre a été conduit au poste et les portes ont été cadenassées toujours selon le maire de Belfort.
Il ajoute en outre que cette fermeture intervenait dans le cadre d'une loi anti-terrorriste israélienne de 1948. Et selon le maire l'ordre de fermeture « ne précise aucune irrégularité ou illégalité constatée mais évoque une menace pour la sécurité d'Israël ». Le centre Nidal va porter l'affaire devant les tribunaux et déposer un recours à la Cour suprême israélienne. De son côté le maire de Belfort a contacté plusieurs personnalités politiques.
« J'ai également écrit au consul général de France à Jérusalem, à Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères et européennes, et à l'ambassadeur d'Israël en France pour leur faire part de mon indignation ». Il entend aussi conduire « une démarche auprès de la présidence suédoise de l'Union européenne », conclut-il.