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Un Château ambulant un peu trop baroque...

Par Mahee
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Toujours dans la série des Miyazaki, voici le Château ambulant, réalisé en 2004 par le magicien de l'animation japonaise. L’histoire de Sophie, jeune fille de 18 ans qui travaille dans le magasin de chapeaux de son défunt père, et rencontre, au détour d’une rue, un beau et jeune magicien, Hauru. La sorcière des Landes, amoureuse de ce dernier, se méprend sur leur relation et transforme Sophie en une vieille femme de 90 ans. Elle fuit alors dans les montagnes et se réfugie dans un Château ambulant, dont le maître des lieux se révèle être Hauru. Sophie y fait la connaissance avec le démon du feu, Calcifer. Celui-ci lui propose alors de rompre le sortilège de Sophie en lieu de quoi elle devra aider Calcifer à rompre le pacte qui l'unit à Hauru.


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Petite déception pour cette nouvelle histoire. J’ai bien aimé les personnages, celui de Sophie, évidemment, tellement altruiste et désintéressée, mais aussi celui d’Hauru, entre la force et la lâcheté, mais toujours droit et généreux, ainsi que le jeune garçon, la vieille mamie, le petit chien et l’épouvantail. Il y a vraiment des bons moments, d’humour et de tendresse. Les détails de l’intérieur du château ambulant valent le coup d’œil tellement ils débordent d’imagination et de créativité et l’idée de pouvoir ouvrir la porte sur différents pays est passionnante.
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Toutefois, le dessin m’a moins plus que dans d’autres opus des studios Ghibli (Princesse Mononoke, Mon voisin Totoro). Et surtout, l’histoire m’est apparue malaisée à suivre, le spectateur ne comprenant pas toujours ou sur le tard les nombreux rebondissements du film – pourquoi le maléfice de Sophie cesse-t-il par moments, d’où vient celui d’Hauru, quelles parties se font la guerre ?, etc). Ce dessin animé a cependant reçu plusieurs prix (prix du public lors du Festival international du film de Catalogne en 2004, prix du meilleur film d'animation lors des New York Film Critics Circle Awards 2005 et prix de la meilleure bande originale de film lors des Los Angeles Film Critics Association Awards 2005) et été nominé à des nombreuses reprises. Je dois préférer les dessins animés un brin plus rationnels, moins baroques.


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