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SEP et inappétence sexuelle ou perte de la libido chez la femme

Par Handiady

L’inappétence sexuelle ou perte de la libido chez la femme

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« Huit solutions pour venir à bout de ce problème ennuyeux ! »

La sexualité humaine représentant l’ensemble des comportements qui concernent la satisfaction des besoins et désirs sexuels, montre que sa complexité est liée aux multiples formes de pratiques et d’orientations sexuelles ainsi qu’à la variété des lois légales et des normes sociales qui la régissent. Cette même réalité fait de la sexualité humaine un domaine d’enjeux sociaux tel que la procréation, la santé, le plaisir, les lois, les tabous, l’amour, entre autres. En effet, la frigidité, ou perte de la libido, selon les sexologues, est un phénomène touchant de plus en plus les couples, particulièrement chez le sujet femme.
Ainsi, Il peut arriver à n’importe quel homme ou femme de perdre parfois tout intérêt pour le sexe. Chez la femme, ce trouble s’appelait autrefois frigidité. Les sexologues ont abandonné ce terme péjoratif en faveur d’expressions plus neutres, comme perte de la libido ou inappétence sexuelle.



L’inappétence sexuelle ou perte de la libido chez la femme Qu’est ce que l’inappétence sexuelle ?
L’expression dysfonctionnement sexuel, décrite comme étant l’incapacité à ressentir pleinement, sainement et agréablement, en tout ou en partie, les divers états ou stades physiques que l’organisme traverse généralement au cours d’une activité sexuelle, touche en majorité les femmes. Si certaines personnes soufrent d’anaphrodisie, d’autres par contre soufrent d’anorgasmie. Ce qui au total donne la frigidité, ou simplement la perte de la libido (ou inappétence sexuelle.)

Quelles sont ses causes ?
L’idée qu’une personne se fait de sa propre sexualité est grandement déterminée par sa culture, son milieu social et son expérience personnelle. Elle peut être intimement liée à ses propres notions ou à celles de la société concernant la façon appropriée, ou non, d’exprimer ses comportements sexuels. Ces sentiments provoquent parfois de l’anxiété en raison d’une association personnelle ou culturelle des expériences et du plaisir sexuel avec les comportements immoraux ou répréhensibles. L’anxiété est alors exprimée physiquement par l’organisme d’une façon qui prévient la fonction sexuelle normale. Les dysfonctions sexuelles peuvent avoir une cause physiologique d’origine organique (trouble physique), une cause psychologique d’origine mentale, ou encore, elles résultent de facteurs à la fois physiques et psychologiques. Il arrive également qu’elles soient dues à un manque de technique : certaines femmes ne connaissent jamais d’excitation sexuelle ni d’orgasme, parce que leurs partenaires n’ont pas de connaissances sexuelles suffisantes. Il se peut qu’ils ignorent la façon dont les organes sexuels féminins réagissent ou sont stimulés, ou bien encore qu’ils ne sachent pas utiliser les techniques de stimulation appropriées Le principal problème de la sexualité chez la femme est celui du désir. Elles ont en général moins de fantasmes et d’envies spontanées que leurs partenaires masculins ; elles sont moins sensibles aux images érotiques et ont souvent beaucoup de difficultés à laisser leurs préoccupations pour se rendre disponibles. Il existe de nombreuses causes qui sont, soit organiques c'est-à-dire endocriniennes soit psycho comportementales. Ce sont les suivantes :
Un stress affectif surtout quand un couple ne s’entend pas
• L’abus d’alcool
• L’utilisation de nombreux médicaments sur ordonnance, en particulier les antidépresseurs, les antihypertenseurs, les tranquillisants et les contraceptifs oraux.
• Une éducation durant l’enfance, particulièrement dévalorisante en ce qui concerne la sexualité, avec de forts interdits comme les caresses affectives parentales, ou de tout plaisir en général
• Une culpabilité due à des attouchements incestueux ou pédophiles durant l’enfance et aussi, toute violence sexuelle quel que soit l’âge.
• Un premier rapport sexuel très douloureux ou psychologiquement traumatisant
• Après un accouchement particulièrement difficile
• Des rapports douloureux ou insatisfaisants, surtout lorsque le partenaire souffre d’une éjaculation précoce.
• Le viol.
• Une sexualité précoce chez la femme.
• Une infection sexuelle mal traitée ou non traitée du tout
.
• NB : Aucune cause évidente n’est parfois retrouvée pour expliquer ce problème et, une femme, qui n’a pas de plaisir lors des rapports sexuels, perd progressivement son désir ; la redécouverte d’un plaisir tout court, et encore plus d’un plaisir orgasmique, redonnera à cette femme le désir de rapport.
En cas de frigidité secondaire, on peut rechercher une diminution des oestrogènes ou un excès de progestérone ou de la prolactine.
L’excision peut aussi dans la plupart des cas, entraîner une frigidité. L’anxiété peut, par exemple, entraîner un ralentissement ou une interruption de l’état d’excitation sexuelle qui permet la lubrification ou l’humidification des organes sexuels de la femme, ce qui constitue une étape importante vers l’accomplissement d’activités sexuelles satisfaisantes. La peur de l’intimité est également présentée comme des facteurs qui entre en jeu dans les difficultés de stimulation. A cela, s’ajoutent les expériences de violence sexuelle, au cours de l’enfance ou lors de rapports courants ou antérieurs, qui risquent d’établir une série d’associations entre les activités sexuelles et les douleurs physiques ou psychologiques. De même certains troubles comme l’hypothyroïdie, le diabète ainsi que la sclérose en plaques peuvent aussi avoir des incidences sur le désir sexuel. L’ablation d’un sein ou de l’utérus peut contribuer psychologiquement aux dysfonctions sexuelles. De même, la toxicomanie et l’abus d’alcool contribuent aussi au dysfonctionnement sexuel. Chez les femmes, il arrive que la cigarette ait un effet négatif sur la stimulation sexuelle.
Un autre obstacle : l’indifférence des femmes
Elles ont en général moins de fantasmes et d’envies spontanées que leurs partenaires masculins, elles sont moins sensibles aux images érotiques et ont souvent beaucoup de difficultés à laisser de côté leurs préoccupations pour se rendre disponibles . Pour sa part, François Giuliano, urologue et chercheur à l’hôpital Bicêtre (France), soutient que les femmes, contrairement aux hommes, dont la « demande est simple », les siennes sont plus floues. Les femmes qui ne connaissent pas d’expériences sexuelles satisfaisantes avec leurs partenaires présentent souvent les réactions suivantes. Ainsi, l’absence de désir sexuel (libido faible), l’incapacité à atteindre l’orgasme, les douleurs ou inconfort lors de la pénétration par le pénis, l’incapacité à laisser libre cours à leurs fantaisies dans des contextes sexuels, l’indifférence ou répulsion à l’égard des activités sexuelles, et autres sentiments de crainte ou de colère à l’égard de leurs partenaires, constituent les principales causes de cette « maladie ».
Le facteur psychologique
La détermination de la cause du dysfonctionnement sexuel est un facteur SEP et inappétence sexuelle ou perte de la libido chez la femme essentiel. L’étape des activités sexuelles à laquelle surviennent les problèmes peut fournir certaines indications. Les troubles orgasmiques signifient que les activités sexuelles sont agréables, mais qu’elles n’aboutissent pas à l’orgasme. Les causes physiques sont rares, sauf en cas de lésion nerveuse de la moelle épinière.
Divers facteurs psychologiques sont souvent en cause, notamment le fait ne jamais avoir appris comment atteindre un orgasme, avoir des attentes irréalistes à l’égard d’un partenaire ou éprouver des sentiments de culpabilité au moment du plaisir. On parle de troubles orgasmiques lorsqu’une femme est facilement stimulée sexuellement, mais n’arrive pas à atteindre l’orgasme.
Ainsi, lorsque les facteurs psychologiques sont prépondérants, des consultations auprès d’un psychiatre, d’un psychologue ou d’un sexologue, peuvent éliminer ou réduire les causes du trouble. Selon des résultats publiés par les universités de Lyon et de Chicago, le taux de réussite des traitements visant à corriger les dysfonctions orgasmiques chez les femmes avoisine les 90 %.
Quelles sont les différentes formes de frigidité ?
• L’Anaphrodisie. L’anaphrodisie est l’absence de désir sexuel. Si cette absence existe toujours, on parle d’anaphrodisie primaire ; si elle apparaît après une connaissance du plaisir, on dit que l’anaphrodisie est secondaire. Une telle femme n’a pas le désir spontané de l’acte sexuel.
• l’Anorgasmie. L’anorgasmie elle, est l’absence du seul orgasme, le désir étant conservé. Cette absence d’orgasme peut elle aussi, être primaire ou secondaire.
La frigidité serait l’association d’une absence de désir et de plaisir.
Le Désir, un problème récurent.
Il est de façon générale circonscrite en étapes : Il s’agit de la phase du désir, de la phase de la stimulation et de la phase de l’orgasme. Ce qui fait qu’il peut arriver à n’importe quel homme ou femme de perdre parfois tout intérêt pour le sexe. Car, si près de 28% des hommes de 18 à 59 ans souffrent plus ou moins occasionnellement d’impuissance, les femmes, elles, seraient 43 % à éprouver des « dysfonctions sexuelles », de l’absence de désir au problème de lubrification en passant par l’anorgasmie et les douleurs vaginales, si l’on en croit une étude sociologique de l’université de Chicago. Mieux, Marie Chevret-Meason, psychiatre et sexologue à Lyon, ajoute : « Le principal problème de la sexualité chez les femmes est celui du désir ».
L’attention entretient le désir !
« L’entretien du lien amoureux se joue surtout avec le haut du corps », expliquait ce spécialiste lors d’un congrès. Mais on n’apprend pas toujours à échanger des paroles chaleureuses et à faire passer des émotions sans se parler. « Nous faisons aussi beaucoup de gestes affectifs en pilotage automatique, comme les baisers TGV », soulignait notre expert. Prendre le temps de se regarder, de se toucher, d’avoir de petites attentions pour l’autre, c’est pourtant vital pour un couple et pas forcément compliqué. S’approcher lentement de l’autre, le regarder un moment avant de le surprendre en glissant ses bras autour de son cou, même la façon de se déplacer peut en dire long. C’est d’ailleurs un « exercice » que les sexologues font parfois mimer à ceux ou celles qui viennent consulter pour une perte de désir. Si l’on veut avoir une vie amoureuse et sexuelle épanouie, il faut en effet s’en occuper. Le désir ne tombe pas du ciel tous les jours. Il faut l’entretenir et aller le chercher, en sachant se rendre disponible dans sa tête, répètent les spécialistes. Les imprévus de la vie, comme une maladie, une opération ou la perte d’un emploi, peuvent venir jouer les trublions. Mais, là encore, les couples qui ont su cultiver une bonne complicité s’en sortent mieux.
Quelles sont les solutions à l’inappétence sexuelle !
Selon des études publiées par l’Université de Chicago, 2 % des hommes de 18 à 59 ans souffrent plus ou moins occasionnellement d’impuissance, alors 43 % des femmes, elles, seraient à éprouver des « dysfonctions sexuelles », l’absence de désir etc. Malgré l’accroissement de ce fléau, l’utilisation des plantes et d’autres traitements peut renverser la tendance, car il est possible d’y remédier. Nous proposons ci-dessous quelques remèdes :
• Le cacao : il est capable d’augmenter les taux d’agents chimiques dans l’organisme qui vous mettent en bonne humeur. Parmi ces substances figurent des neurotransmetteurs, la sérotonine, et des endorphines, qui soulagent la douleurs et agissent comme euphorisants. Le résultat en est que « toutes les substances chimiques du cerveau sont à leu niveau optimal pour une humeur au beau fixe et un surcroît d’énergie ».
• kola ou Cola nitida : elle est utilisée comme aphrodisiaque en Jamaïque ainsi que dans les sociétés traditionnelles d’Afrique occidentales. Cette plante contient des substances complexes stimulantes comme la théobromine, la kolatine ou la caféine. Dans les ays arabes, le café qui contient, bien entendu, une abondance de caféine, est depuis des siècles considéré comme un stimulant sexuel.
• Le gingembre : Au Pérou, les vendeuses de gingembre vantent leur plante « brûlante » capable de réchauffer les femmes « froides ». Je ne saurais avancer aucune affirmation d’ordre scientifique à ce sujet, mais le gingembre ne fait sans doute pas de mal. En outre, son goût est très savoureux. Alors pourquoi ne pas l’essayer ?
• Le Persil : il est œstrogénique. Il est traditionnellement utilisé pour stimuler les règles, faciliter l’accouchement et augmenter la libido chez la femme.
• Le Ginseng. Bien que le ginseng soit depuis longtemps considéré comme un aphrodisiaque pour les hommes, j’ai également eu certains échos concernant des femmes qui avaient constaté une plus grande réceptivité sexuelle après en avoir ingéré. Aujourd’hui plusieurs herboristes de ma connaissance conseillent le ginseng pour remédier à l’inappétence sexuelle chez la femme. Cette plante est très coûteuse et, par conséquent, peu de gens en prennent des doses importantes. La posologie habituelle est d’environ une demi cuillérée à café de teinture mélangée à du jus.
• L’Anis (Pimpinella anisum). L’anis contient une grande quantité d’anéthol, une substance complexe don les effets ressemblent à ceux de l’œstrogène, l’hormone sexuel féminine. Il possède une réputation immémoriale pour stimuler la production de lait maternel, aider à la menstruation, faciliter l’accouchement et augmenter la libido chez la femme. Certains scientifiques affirment que les oestrogènes n’ont rien à voir avec le désir sexuel, mais je suis d’avis que les phyto-oestogènes tirés des plantes stimulent l’amour de la vie et, par conséquent l’amour tout court.
• Le Palmier serenoa (Serenoa repens) Au XIXe siècle, les herboristes recommandaient le palmier serenoa pour contribuer à réveiller la libido féminine. Aujourd’hui, cette plante est surtout utilisée chez l’homme pour faire diminuer l’hypertrophie de la prostate. Certains chercheurs démontrent que le bêta sitostérol, une substance complexe présente dans cette plante, possède des effets aphrodisiaques.
• Vous pouvez enfin utiliser une décoction de racines d’Annona seenegalensis ou « dugoor » et de Cissampelos mucronata communément appelé « ngolomaar ».
Serigne Samba Ndiaye : Phytothérapeute, Chercheur : web : www.sambamara.com

***MON GRAIN DE SEL: je ne sais pas si c'est dû au fait que je sois célibataire, mais mon désir augmente avec le temps lol! Je n'ai jamais eu de problème de sécheresse vaginale, ce qui est souvent le cas dans la SEP. Malgré mon atteinte on trouve toujours un moyen de me faire arriver à l'orgasme. je mesure ma chance!


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