Citoyens !
A peine le temps de prendre le wifi de mon taxi phone préféré que je découvre stupéfait que l’on se félicite de la toute dernière statistique sur Facebook
“This trend has fueled Facebook’s popularity, making it the fourth largest site in the world with a total of 340 million unique visitors worldwide. Not bad Facebook! Facebook officially acknowledges that it has 250 million active registered users. But remember you don’t have to be a registered user to access some of Facebook’s pages”
Bonne mère, 340 millions de visiteurs uniques…En fait, je ne suis pas impressionné. Ca représente à peine 6 fois la population française (moins) qui viendrait une fois par mois sur un site -et rappelle toi qu’on est un tout petit pays- pour y faire quoi, ça, on sait pas.
Si tu compares ce chiffre aux milliards d’heure que les gens passent au téléphone pour travailler, prendre des nouvelles, pour rien, et bien cette mise en perspective me conduit à penser qu’on ne vit que la préhistoire du web social. Nous avons simplement appris à conduire des gens de site en site, à les lier. A s’alerter quand un nouvel arrivage de contenus arrive. Un peu comme les chasseurs d’un autre temps criaient pour aveftir leurs autres copains. Certes, quelques personnes font bien d’autres choses, mais j’ai forcément besoin d’être un peu extrémiste et de mauvaise foi (sinon pour les prélats de la foi néomédiatique, tu n’as qu’à aller là où tu sais).
Nous n’en sommes pas à l’âge de la création basée sur les conversations naturelles. Il y a des signaux faibles, et des tendances encourageantes provenant de marques, d’associations, d’annonceurs, de boulangers certes. Mais rien de massif, rien de mainstream, du moins pas encore.
Je suis content d’être un homme de Néhendertal. Et que Facebook ne soit qu’un tam-tam imparfait. Oh! et puis rappelle toi citoyen, le site le plus visité dans le monde, c’est celui des gens qui parlent à d’autres gens. Et ça même le post modernisme n’y changera rien.
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