survivre au ton d’époque qui est à la viande profondément assez pour
s’essayer en fruit ?ô ! poire
ou pomme.
l’écran s’ouvre :
que dit l’image :
au couteau, compte crédule :
toujours le raccourci par le détail et décombres :
et bruit et crocs des bagnoles au désert, les guignols :
une fille est froide elle sur l’écran brûle foutue et ses trous :
des foules errent leur faim : l’enfant vieilli de chantante lumière :
silhouettes sont des syllabes en la cellule répétitive et noire du cœur :
un quelqu’un hurle et brûle dans l’eau de la vie courante :
le trou s’ouvre toujours : le trou toujours
obligeamment de la bouche
à fournir, gravats, in-
ertes et tout-
venant(où vive est tant la phrase et telle
qu’y luise
l’inquiet charbon de justice
au gré du trou qu’elle empire,
va disparaître vive ?
en laquelle tu caresses
infinie comme jeune fille !
ta décision
de décider :
nuit
et jour)
Jean-Baptiste de Seynes, Nuit
et jour, Vivant suivant (Vent, une étude III)
Obsidiane, 2006, p. 24 et svt.
Note bio-bibliographique de Jean-Baptiste de Seynes
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