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Brick (Rian Johnson)

Par Interstella_fr

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Lycéen d’une intelligence hors norme, Brendan Frye est un garçon solitaire qui préfère se tenir à l’écart de ses camarades. Jusqu’au jour où son ex-petite amie, Emily, tente de reprendre contact avec lui, avant de disparaître. Toujours amoureux d’elle, Brendan se met en tête de la retrouver… [source : Allociné]

Encore une fois un synopsis repris d’ailleurs car je serais bien en peine d’écrire un résumé digne de ce nom, ou en tout cas pas dans le temps limité dont je dispose en ce moment pour alimenter ce blog.

Premier film du réalisateur Rian Johnson, Brick pouvait m’intriguer à cause de certains échos de mon entourage, plutôt positifs. Voire très positifs pour certains.

Et puis bon, en quelques secondes, j’ai su que ça ne collerait pas. Rythme volontairement ralenti, musique écrite avec deux doigts, dont on essaie de cacher l’amateurisme par quelques bidouillages, plans tellement composés qu’on a l’impression que l’équipe se congratule derrière la caméra…

Ah ça, pour utiliser l’un des derniers qualificatifs à la mode, c’est « stylé»  ce film. Du style et pas grand-chose d’autre. On me parle de jeu avec les codes du film noir, transposés dans un environnement de lycée américain… Bon, peut-être. Plutôt que du jeu, j’y vois une volonté d’appropriation, et beaucoup de prétention.
J’aurais probablement beaucoup mieux aimé si je l’avais découvert à 18 ans, mais là, tout me semble très forcé, très pénible. On joue au film de grands, avec gangsters, sales types, drogues et avortements… Moui.

Lukas Haas (le petit garçon de Witness, qu’on a revu dans beaucoup de choses depuis) joue, je trouve, assez mal son rôle de vilain ; Joseph Gordon-Levitt (Mysterious Skin et surtout bientôt 500 jours ensemble) s’en sort plutôt bien mais m’ennuie ; les filles, vues dans des séries (Heroes pour Nora Zehetner, Lost pour Emilie de Ravin) sont inintéressantes au possible, dans des rôles figés.

Je reconnais que pour un premier film, tourné avec un budget plus que minimal, c’est techniquement correct. Mais la particularité et l’originalité réputées de ce film n’ont pas du tout marché sur moi, j’avais hâte que ça finisse…


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