
Ainsi, dans les deux établissements, les heures en allemand seraient divisées de moitié. Pour François Schaffner, président de l'association Culture et Bilinguisme, cette situation est inacceptable. Elle va même à l'encontre de l'arrêté ministériel de 2007 qui précisait que l'allemand n'était pas une langue étrangère en Alsace et en Moselle. Cette langue devait être considérée comme une langue régionale de par la situation géographique des lieux.
Pour l'administration, la baisse des heures n'est pas due à de la mauvaise volonté. Le rectorat manque de professeurs qualifiés mais aussi parfois préfère transformer les heures d'allemand en heures de soutien pour les élèves les plus en difficulté. Le tribunal administratif de Strasbourg devra statuer sur les deux cas problématiques prochainement.