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Robowar

Publié le 14 août 2009 par Olivier Walmacq

Robowar

genre: nanar inclassable (interdit aux - 12 ans)
année: 1988
durée: 1h20

l'histoire: L'armée américaine a conçu une arme absolue, un robot tueur et invincible. Malheureusement, elle en a perdu le contrôle et le cyborg erre dans la jungle. L'armée envoie un commando pour détruire l'androïde.

la critique de Eelsoliver:

Aujourd'hui, j'ai décidé de vous gâter. Pour votre plus grand bonheur, j'ai donc la joie de vous présenter le Predator du pauvre, Robowar.
D'après vous, qui peut se cacher derrière cette immondice ? Il s'agit bien évidemment de Bruno Mattéi, visiblement mécontent du film de John McTiernan, et qui décide donc de faire sa propre version.

Pour le coup, Bruno Mattéi est un petit malin et sévit sous le nom de Vincent Dawn. Un nom qu'il utilisera plusieurs fois pour d'autres cuvées bien chiasseuses.
Mais Mattéi n'a pas son pareil pour insulter et salir le cinéma. Quand il décide de massacrer un film, il y va à fond. Et il donne donc le meilleur de lui même dans ce Robowar.

Vous l'avez donc compris, il s'agit d'un copier-collé honteux et puant de Predator. L'histoire est presque quasiment la même.
Sauf que dans Robowar, ce n'est pas un extraterrestre qui sévit dans la jungle, mais un robot conçu par l'armée américaine. Malheureusement, le cyborg a échappé à leur contrôle.
Un commando d'élite est donc envoyé pour le détruire.

Robowar

Comment dirais-je ??? C'est honteux, affreusement mauvais mais Mattéi est égal à lui-même. Il pompe donc certaines séquences de Predator et les inclut évidemment dans son film (enfin... film...): le saut du héros dans une chute, le bras arraché par la créature cybernétique ou encore toutes ces scènes de guerre contre des rebelles niaiseux qui passaient par là.
Mais Robowar ne serait rien sans son androïde de service, sorte de boîte de conserve réalisée avec les moyens du bord.

Inutile de préciser qu'il s'agit d'une série Z et que cela pue le film fauché. En résulte un nanar définitivement inclassable, d'une bêtise à toute épreuve.
Les acteurs, Reb Brown en tête, surjouent au possible. C'est incroyablement mal réalisé. Heureusement, pour notre plus grand bonheur, notre robot est muni de gadgets débiles sortis tout droit d'un aspirateur en panne. Ce qui donne lieu à de nombreuses scènes de fous rires.
Une fois encore, Bruno Mattéi... enfin... Vincent Dawn signe une saloperie qui mérite de figurer dans le panthéon des plus mauvais films de tous les temps.
Garanti 100 % nanar!


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