Le directeur adjoint du Crous de Versailles, Alain Corvina a expliqué à l'AFP : « Il n'y a eu aucune expulsion. C'est un abus de langage. Nous avons procédé à des retraits administratifs de chambres conformément au règlement pour attribuer des places aux étudiants qui remplissent les conditions ».Il affirme que certains d'entre eux ne remplissaient plus les conditions d'admissions, que d'autres n'avaient pas fait leur renouvellement, et que d'autres encore auraient sous-loué leur chambre.
Il poursuit en déclarant : « Les résidents qui n'ont plus de chambre ne peuvent pas être surpris. L'information a été diffusée bien en amont. Ils ont été prévenus par voie d'affichage et par courrier dès le mois d'avril et devaient quitter les lieux le 30 juin » et précise « Si, par erreur, un résident a acquitté sa redevance pour les mois de juillet et d'août et que sa chambre lui a été retirée, il sera bien évidemment remboursé ».
Les étudiants vivant dans le bâtiment C remplissant les conditions seront, eux, relogés car le bâtiment doit être détruit. Afin que la situation ne s'envenime pas Valérie Pécresse, a demandé au directeur du Crous de Versailles de recevoir des représentants de l'Unef.
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