
On en voit partout des trucs comme ça. Un peu plus loin tag décalqué sur le quai voisin de l'autre ligne :

Qui prête encore attention à ces images ?
Dans le train qui nous éloigne de l'épicentre en filigrane (a jamais passé et toujours à venir), un jeune type a le temps de jouer un peu avec sa barbe de six jours avant de déclencher le signal d'urgence. Ce n'est pas un exercice, il hurle. Probablement vrai, sinon il n'aurait pas autant insisté sur la première syllabe et la négation derrière. Il sent la sueur et un parfum de synthèse comme il y en a tant, peut-être amande ou pin, je ne sais pas. Je fais semblant de me coller à lui lorsqu'il nous bouscule. Il ressemble un peu à ceux que je ramène le soir dans les couloirs déserts et avec lesquels je m'enfonce.