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« Réchauffement climatique et "arnaque" politicienne »

Publié le 21 août 2009 par Raoul Sabas

Le 21 août 2009

Objet :

« Réchauffement climatique et "arnaque" politicienne »

Monsieur Manuel Valls

 Député-Maire

 Courriel :

[email protected]

Monsieur,

L'annonce de votre intention de rencontrer Daniel Cohn-Bendit avant le prochain congrès socialiste, ce qui est votre droit le plus légitime, me donne, non seulement l'occasion de vous rappeler ma lettre du 20 dernier ayant pour objet, La théorie, la pratique, LA Vérité, mais surtout de dénoncer encore une fois la plus grande « arnaque planétaire », chronologiquement parlant, après l' « invention » de la religion et la publication du catéchisme contemporain « soi-disant » universel.

En premier lieu, je ne peux manquer de remarquer que ma lettre du 20 juillet, qui attirait, une fois de plus, votre attention sur les mensonges et les « croyances au miracle » du penser superstitieux, reste toujours sans réponse à ce jour. Or, quelles que soient les bonnes raisons de votre silence en cette période estivale, je suis bien obligé de constater que les faiseurs d’opinion de l’époque, à l’exemple de Michel Onfray notamment, invoquent toujours le manque de temps pour soulever leurs objections intellectuellement et philosophiquement étayées - en somme, le débat sur LA Vérité n’est pas leur préoccupation première, alors qu’ils se donnent néanmoins pour tâche d’informer leurs contemporains sur le devenir du monde, et pour les responsables politiques de les diriger en conséquence !

Toutefois, je ne reviens pas ici sur les mensonges et les « croyances au miracle » du penser superstitieux dans tous ses modes d’expression, puisque dénoncés encore récemment, et je me limite donc au scientisme contemporain, également traité dans le courrier précédent, en l’abordant sous l’angle politicien, qui a valu à la liste Europe écologie de devancer largement le Parti socialiste au dernier scrutin européen – et ce seulement sur la base d’une « arnaque planétaire », dont Daniel Cohn-Bendit, Nicolas Hulot, Nicolas Sarkozy, Nathalie Kosciusko-Morizet et Jean-Louis Borloo, entre autres, préfèrent éviter de débattre !

En deuxième lieu, comme vous trouverez en annexe mon courrier adressé à Nicolas Hulot le 29 juin 2007, transmis notamment au quotidien Le Monde sans provoquer la moindre réaction, ainsi que celui du 20 décembre 2008 à Nathalie Kosciusko-Morizet, du 20 janvier 2009 à Jean-Louis Borloo, expédié en envoi recommandé avec accusé de réception, et du 1er juillet dernier à Daniel Cohn-Bendit, je me borne, au-delà de toute autre considération scientifique ou tenant à l'égoïsme de notre nature humaine, à faire valoir mon argument suprême et définitif, qui a valeur d’éternité pour invalider à jamais l’arrogante prétention superstitieuse des humains du XXIe siècle d’instaurer sur la planète, à leur convenance, un « climat sur mesure » jusqu’à la fin des temps – autrement dit, le penser scientiste superstitieux de l’époque croit en la capacité des humains de faire plier à leur « soi-disant » libre volonté les forces de la Nature, dont dépendent les changements climatiques, alors que nous n’en avons, et n’en n’aurons jamais, qu’un savoir relatif !

Et c’est sur ce savoir partiel érigé en connaissance absolue, d’où nous tirons notamment nos modèles mathématiques de prévision, que vous, les faiseurs d’opinion - tous milieux confondus (médias, politiques et intelligentsia) -, non seulement indiquez à vos contemporains le devenir prétendument « inéluctable » du monde, mais surtout les obligez à payer pour voir (cf. taxe carbone) – un drôle de poker menteur en vérité, mais qui fera la risée de nos plus ou moins lointains descendants, seuls en mesure de juger sur pièce cette « foutaise » de leurs aïeux !

Pour résumer d’une phrase ma critique adressée à tous les scientistes de l’époque en général, et aux destinataires nommément désignés de mon courrier en particulier, je termine en sollicitant votre réponse, scientifiquement et philosophiquement  étayée, à la question suivante :

Comment, dans un univers où TOUT est en perpétuel mouvement, et donc en incessante transformation, serait-il possible de « stabiliser définitivement » quoi que ce soit à un quelconque stade souhaité, et notamment le climat de la planète, sauf précisément à arrêter le mouvement universel, l’unique cause de tous les changements ininterrompus survenant dans toutes les choses de notre monde, auxquels les humains n’échappent pas davantage que tout le reste de l’univers – sauf, évidemment, à prétendre à l’immortalité !  

Pour terminer sur le plan politicien, et sauf à vous-même ou à quiconque de fournir une réponse contraire indiscutable à la question posée, le Parti socialiste se voit donc contraint de subir le diktat « écologiste » sur la seule base d’un mensonge et d’une « croyance au miracle » - libre à vous, évidemment, de continuer à subir cette usurpation sans en démonter intellectuellement et philosophiquement la manœuvre, alors que ce seul argument suffirait  à redorer le blason du PS face aux menteurs de l'écologisme !

Dans l'attente de vos éventuelles objections scientifiquement et philosophiquement argumentées, je vous remercie de votre attention et vous prie d’agréer, Monsieur, mes salutations distinguées.

Annexe : I -   Lettre du 29 juin 2007 à Nicolas Hulot

              II -  Lettre du 20 janvier 2009 à Jean-Louis Borloo

              III - Lettre du 1er juillet 2009 à Daniel Cohn-Bendit   


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