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Avatar: Quinze Minutes de Pur Bonheur

Par Geouf

avatar-affiche Hier soir, partout dans le monde avait lieu une présentation exceptionnelle du nouveau film de James Cameron, Avatar. Quinze minutes de film introduites par Cameron himself, en numérique et en 3D. Après un premier trailer diffusé jeudi sur la toile et qui avait reçu un accueil plus que mitigé, Cameron frappe un grand coup, permettant au public de se faire une meilleure idée de ce qui nous attend en décembre. Et le bonhomme a frappé un très grand coup. En cinq courtes séquences, l’attente du film est passé de patiente à fébrile puis insoutenable. Oui, Avatar va être une révolution technique, mais surtout il semblerait que ce sera un grand film d’aventures, avec des personnages attachants et des rebondissements en pagaille.

La première séquence est une séquence d’introduction au cours de laquelle le Colonel Quaritch (Stephen Lang) accueille les nouveaux venus sur la planète Pandora et leur décrit les dangers de celle-ci et l’hostilité des autochtones, les Na’vi. Une scène classique qui n’est pas sans rappeler celle de la présentation de LV426 dans Aliens, le retour. La scène se conclue sur l’arrivée en fauteuil roulant de Jake Sully (Sam Worthington), héros du film. Ce passage mettant en scène seulement des personnages humains, pas de performance capture ici.

Les choses sérieuses commencent dans la deuxième séquence, montrant le transfert de l’esprit de Jake dans son avatar. Worthington fait preuve d’une vraie présence, en jeune chien fou impatient de tester ce transfert. Face à lui, on a le grand plaisir de retrouver l’excellente Sigourney Weaver en scientifique tentant de tempérer les ardeurs de notre héros. Une fois le transfert effectué, c’est l’occasion pour le spectateur de découvrir en même temps que Jake les caractéristiques physiaues des Na’vi. L’avatar de Jake est impressionnant de détails et on croit immédiatement qu’il s’agit bien d’un personnage réel et pas d’une simple créature en CGI. L’ « âme » du personnage de Worthington se trouve bien dans ce personnage virtuel.

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Nous passons ensuite sur la planète Pandora, au cours de ce qui semble être une séance d’exploration au cours de laquelle Jake se retrouve face à face avec une sorte de dinosaure à crane plat. Cette séquence est la première entièrement en performance capture et le résultat est bluffant. On reconnait immédiatement les acteurs derrière leur avatar grâce à leurs mimiques et démarches (notamment Sigourney Weaver) alors que pourtant les personnages qu’ils incarnent n’ont rien d’humain. Les décors sont absolument magnifiques et le dépaysement est total. La scène enchaîne sur une course-poursuite entre Jake et un énorme prédateur. Le tout est d’une fluidité exemplaire, ce qui n’étonnera guère les fans de Cameron, et la 3D est parfaitement gérée et renforce le dynamisme de la scène.

Lors du quatrième extrait, Jake, toujours dans la peau de son avatar, rencontre son premier Na’vi, Neytiri, incarnée par Zoe Saldana. Le début de la scène, un peu brouillon, voit Neytiri éliminer des petites bestioles agressives pour sauver Jake. Elle s’en prend ensuite à celui-ci, lui reprochant de l’avoir forcée à tuer ces créatures (ce qui rappelle énormément le cinéma de Miyazaki). La scène est d’une beauté sublime et confirme les intentions de Cameron : les Na’vi sont les héros de l’histoire et les humains les bad guys. Impossible de ne pas tomber immédiatement amoureux de la belle et féroce Neytiri dans cette scène magique. Ceux qui ricanaient devant le design des Na’vi, les qualifiant de « girafes bleues » devraient vite remballer leurs sarcasmes devant la beauté et la grâce de Neytiri.

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Enfin, la dernière longue séquence est la plus percutante. On assiste à une sorte de rite d’initiation Na’vi au cours duquel Jake doit apprendre à dompter une sorte d’oiseau préhistorique pour en faire sa monture. Tout est là pour en faire une scène d’anthologie : le dépaysement, le décor impressionnant (une montagne perdue dans la brume), la réalisation parfaite de Cameron, des rebondissements haletants (la quasi chute de Jake dans le vide, qui donne une forte sensation de vertige grâce à la 3D) et une émotion prégnante (la séquence de vol final est tout simplement sublime).

Cette présentation s’achève enfin sur une suite rapide d’images déjà présentes dans la bande annonce. On ressort de la salle les larmes aux yeux devant la beauté de la chose et avec un sentiment de frustration immense à l’idée de devoir attendre jusqu’en décembre pour enfin découvrir ce qui s’annonce comme un extraordinaire film d’aventures. Nul doute à la vue de cette courte présentation que Cameron a réussi son pari et va dans quelques mois nous transporter dans un autre monde magique et merveilleux, arrivant peut-être enfin à faire accepter la performance capture au grand public. Dieu que l’attente va être longue !

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