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Brulés mais bienheureux

Publié le 22 août 2009 par Gabnews
Brulés mais bienheureux
Karkwa: là où le vent les porte
(Québec) Belgique-Québec, Québec-Suisse, Suisse-Paris, Paris-Montréal, Montréal? Saint-Alexandre... La feuille de route des derniers mois de Karkwa donne la franche impression que le groupe se laisse porter sur le souffle créé par son dernier album, Le volume du vent.
Mercredi dernier, Le Soleil a rencontré les cinq jeunes musiciens en pleine nature, en compagnie des jeunes du Camp musical Saint-Alexandre. Ils concoctaient alors le spectacle Karkwa symphonique, qui sera présenté demain soir à Expo Québec. Au bord d'une table à pique-nique, les jeunes hommes ont bien voulu faire le bilan de ces derniers mois essoufflants.
«Cette semaine, c'est comme une semi-vacances. La semaine prochaine, ce sera la première semaine de congé depuis belle lurette», admet d'entrée de jeu Louis-Jean Cormier, chanteur et guitariste du groupe.
Les gars ont passé presque tout l'été à se promener dans différents festivals extérieurs en Belgique, en Suisse et en France, pour faire connaître leur dernier album. Ils ont aussi fait un aller-retour pour participer au spectacle de clôture du Festival d'été de Québec, avec Malajube et Pierre Lapointe, une prestation qui leur a valu le prix Miroir d'expression de la chanson française. Ils ont aussi été de la partie pour les FrancoFolies à Montréal, au début du mois.
«On est vraiment brûlés. Même avant de faire les Francos et le Festival d'été, on se demandait comment on allait se rendre jusque-là. On est un peu en train de brûler la chandelle par les deux bouts», raconte Louis-Jean Cormier, avec néanmoins un sourire de satisfaction dans la voix.
Fatigués mais heureux
Les membres de Karkwa ont en effet de belles raisons de sourire. «On commence à avoir un public qui nous suit là-bas. On le voit beaucoup sur les fans clubs. Les Français sont beaucoup sur le Web», explique Cormier.
François Lafontaine, le claviériste, précise que conquérir le public français est un travail de longue haleine. «Il faut aller jouer et rejouer. Et il faut toujours passer par Paris», mentionne-t-il.
L'été était aussi un moment propice pour se lancer dans l'aventure européenne. «Le public des festivals extérieurs est là pour découvrir des trucs. Pour nous, c'est une occasion en or», ajoute le claviériste.
N'allez pas croire qu'ils négligeront leur public québécois. Jusqu'au début du mois de décembre, avant de s'offrir un bon mois de vacances, ils se promèneront partout en province pour terminer la tournée du Volume du vent.
La seule exception : un petit saut de Coaticook à... Beyrouth. «À la fin septembre, on s'en va au Liban pour représenter le Canada aux Jeux de la Francophonie. Nous donnerons trois spectacles», précise Louis-Jean Cormier.
En plus de tout ça, le groupe, qui fête cette année ses 10 ans d'existence, prépare tranquillement son nouveau disque. «En 2010, on ne sera plus capable de le retenir. On a déjà beaucoup de matériel d'enregistré», révèle Louis-Jean Cormier.
À quoi peut-on s'attendre? «Notre façon de travailler est différente», pense Stéphane Bergeron, un des batteurs. «Nous sommes plus spontanés, plus instinctifs», ajoute-t-il. «On va ailleurs, on est vraiment contents, mais la direction est encore floue», laisse planer Louis-Jean Cormier.
Article "Karkwa: là où le vent les porte" d'Isabelle Houde, Le Soleil, Publié le 22 août 2009

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