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Julie christie

Par Abarguillet

JULIE CHRISTIE


Julie Christie, l'inoubliable Lara du Docteur Jivago, est née à Chukua aux Indes le 14 avril 1941, d'un père qui possédait une plantation de thé et d'une mère au foyer. Elle effectuera sa scolarité en Angleterre et en France avant de rejoindre la Central School of Music and Drama de Londres. Elle n'a que 16 ans lorsqu'elle débute dans une troupe de théâtre et 20 ans lorsqu'elle décroche le rôle-titre à la télévision dans la série A for Andromeda. Remarquée pour la finesse de son jeu et sa grâce très scandinave, elle ne tarde pas à tourner pour le metteur en scène John Schlesinger et apparaît successivement dans deux de ses films : Billy le menteur en 1963 et Darling en 1965 pour lequel elle sera nominée aux Oscars. Sa carrière est lancée.


JULIE CHRISTIE
 
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Et si bien lancée que la même année David Lean lui offre le rôle magnifique de l'héroïne si émouvante du chef d'oeuvre de Boris Pasternak, Lara, auprès d'Omar Sharif et de Géraldine Chaplin, qui sera un succès mondial. Il y est parfaite de sensibilité et forme avec l'acteur égyptien le couple cinématographique de la décennie. D'ailleurs comment décrire cette actrice discrète mais d'une étonnante présence à l'écran, qu'elle doit principalement à l'intensité de son regard et à quelque chose de voilé et de caressé dans ses gestes et ses attitudes. L'année qui suit Jivago, Truffaut la demande pour son film  Fahrenheit 451  qu'elle tourne en France avant d'enchaîner avec  Le messager  de Joseph Losey en 1970,  John Mc Cabe  de Robert Altman en 1971, un thriller en 1973  Ne vous retournez pas  de Nicolas Roeg, une comédie dramatique  Nashville encore avec Altman en 1975, ou des comédies légères comme Le ciel peut attendre  en 1978 de Warren Beatty. Elle sera en quelque sorte une des actrices phares des années 70.


JULIE CHRISTIE


En 1980, sa carrière ralentit car, actrice exigeante, Julie Christie entend n'apparaître que dans des métrages qui correspondent à sa nature et à ses convictions comme Chaleur et poussière de James Ivory en 1982,  Les coulisses du pouvoir  de Sidney Lumet en 1986 et  Hamlet  de Kenneth Branagh en 1996. Son retour sur le devant de l'écran en 2006 dans  Loin d'elle,  où on retrouve sa grâce et sa présence lumineuse en femme atteinte de la maladie d'Alzheimer, lui vaut une nouvelle nomination aux Oscars de la Meilleure actrice, Oscar qui sera finalement attribué  à Marion Cotillard pour sa prestation dans La Môme. Et cette même année, Julie Christie épouse, à la surprise générale, le journaliste Duncan Campbell, son compagnon de vie depuis 28 ans.


Pour lire ma critique du film Loin d'elle, cliquer   ICI


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