Le débat autour de l'euro est au coeur de l'actualité. "Les pays de la zone euro ne parviennent pas à faire taire leurs divergences sur l'euro fort" titre Le Monde. Alors que "le président français (…) [a] exprimé des critiques contre la politique de la BCE" [Euractiv.fr] le ministre allemand "[a déclaré] 'qu'il [préférait] un euro fort à un euro faible'" [Les Echos].
A dix jours de la réunion du G7 qui aura lieu du 19 au 21 octobre à Washington "le président de l'Eurogroupe a eu besoin de plusieurs heures de discussions pour rallier l'ensemble des ministres des Finances de la zone euro", rapportent Les Echos.
Finalement, "M. Juncker a résumé d'une formule les préoccupations communes de ces pays en matière de change : 'Un, la Chine, deux, le dollar, trois, le yen'". "L'Eurogroupe se veut plus ferme avec la Chine qu'avec les Etats-Unis" en déduit le journaliste des Echos. Bien que "l'appréciation de l'euro face au dollar constitue un motif d'inquiétude pour les pays dotés de la monnaie unique (…) le langage le plus ferme est réservé à la Chine".
La Tribune explique pourquoi "l'Eurogroupe cible le yuan plutôt que le dollar". "Dans ses échanges avec la Chine, [l'UE] a enregistré un solde négatif de quelque 128 milliards d'euros", alors qu'elle affiche un excédent commercial avec les Etats-Unis, explique Marc Paoloni.
Isabelle Croizard note, quant à elle, que "l'Europe déclare la guerre au yuan (…) par défaut de consensus sur les deux autres fautifs présumés [des déséquilibres monétaires mondiaux] : le dollar et le yuan" [La Tribune].
Le Président de la BCE, Jean Claude Trichet, qui lui aussi a "appelé la Chine à laisser sa monnaie s'apprécier davantage" se rendra en Chine avec le président de l'Eurogroupe "d'ici la fin de l'année" [Les Echos].
REFERENCES ET LIENS >>>>>>>>>