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[séance rattrapage] Robot Chicken. Vous avez essayé?

Par Anagbmf

Il est temps de me confesser. Je suis une admiratrice de Seth Green. On a envie de lui donner une bonne petite tape sur la têtounette tellement il est rigolo tout plein. Enfin, je suis pas là pour ça. Mais quand même, Robot Chicken… Pour ceux qui l’ignorent encore complètement, Robot Chicken est un programme court (10 minutes par épisode, environ) créé par Seth Green et Matthew Senreich, pour Adult Swim. Le pitch de départ est introduit par la séquence d’ouverture. Un scientifique un peu complètement dingue décide de s’en prendre à un pauvre poulet refroidi (décédé, quoi) et de le ramener à la vie… en le rendant à moitié robotique. Ceci fait, Chicken, devenu Robot Chicken, est forcé de regarder à un tas de programmes télévisuels à la fois, coincé, fait comme un rat, à l’image d’Orange Mécanique (sans compter la référence à Frankenstein dans le générique). L’idée du scientifique zozo-marteau étant de voir les effets sur le dit poulet robot.

Évidemment nous sommes mis à la place du poulet et nous regardons un zapping de courts « moments de télévisions » voir de très courts, complètement indépendants les uns des autres. Et 10 minutes, ça suffit amplement, au risque de se lasser et de défintivement zapper. Déjà, si la production demande beaucoup de travaille et peu difficilement accorder plus de temps à un épisode, il faut aussi admettre qu’au delà, on aurait dû mal à suivre.
La série étant particulièrement cinglante, cynique et satirique, je doute quand même qu’elle soit réellement médisante. Elle ramasse en large tout ce qu’on pourrait trouver à la télévision américaine et tourne tout ça en dérision. Une idiotie assumée et complète, admiratrice et critique. Prenez donc l’exemple de Seth Green et de l’apparition de Buffy Summers. Non seulement Green est le cultissime Oz de la série mais il est aussi un grand lecteur de la saison 8. Sans compter que Sarah Michelle Gellar a réellement prêté sa voix. Les guest-stars ne sont pas rare. On ramasse, on fait l’idiot et on s’amuse, mais oh, ça veut dire qu’il vaut mieux pas être trop amorphe devant sa télé, quand même. Etre fanboy, oui ; être demeuré, non. Merci, Robot Chicken. Ce dernier s’assume comme étant tout aussi sans réel but premier que les autres programmes. Cela dit, les blagues visent juste. Un grand nimporte quoi détonnant et explosif. Certaines blagues sont difficiles à comprendre quand on n’a pas la télévision américaine, mais la plupart des sketchs « longs » reprennent des personnages de la culture populaire américaine bien connu de nous, pauvres grenouilles. Sans en mettre plein les yeux, l’animation de jouets et de bidules en tout genre accentue le côté décalé de la chose et on se plait à en reconnaître certains (suivez le regard… Seth Green).

En bref, le but principal de Robot Chicken, c’est simplement de rire de tout ce qui peut se passer dans cette petite boîte si chère à nos coeur qu’est la télévision. Si la série met en avant (mais pas trop, oh) le fait que devant la télé, on risque vite d’être piégé comme un poulet (ah?), je ne crois vraiment pas qu’elle soit… offensive. Elle montre avec humour que la télé n’est pas si méchante, mais qu’il vaut mieux la regarder avec des lunettes à cerveau. Et puis c’est tout. Amusons-nous!

Et puis c’est sans compter les géniales parodies de Star Wars. I’m no longer Anakin Skywalker!

George est un dieu


Les épisodes sont disponibles sur le site d’Adult Swim… indisponibles en-dehors des USA, bien-sûr. Sauf que les gens d’AS sont pas trop cons et ils ont ouvert un site disponible pour nous autres. Check out.

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