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Destination finale

Par Jefnobi

Le dernier épisode est sorti mercredi dernier en 2 et 3-D, l'occasion d'un retour en arrière sur la série aux mille morts, un rollercoaster sans queue ni tête qui vous éjectera au quatrième virage pour vous laisser vous empaler sur la proue d'un bateau pirate. Une goutte d'eau causant un court-circuit ou le vent qui a dévissé un boulon probablement...

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La franchise se lance sur un début intéressant, chaque objet est déjà vu comme outil de travail pour la faucheuse alors que l'intrigue n'a même pas commencée, le climat est déjà installé. Nos oreilles ont droit à une partition revenue de la fin des années 80 début 90, entre Alan Silvestri et Danny Elfman. Bingo ! Elle est signée Shirley Walker (elle travaillera sur les deux suites) qui a été à plusieurs reprises chef d'orchestre de Elfman.

Passé les 40 premières minutes, la routine scénaristique s'installe, un sentiment qui va alourdir toute la saga. La mort ne s'arrêtera pas, sa liste doit être nettoyée, le principe est simple. C'est donc le début d'un festival de morts en tout genres comme on en a jamais vu au cinéma (pour l'originalité), un système qui assure un minimum de promo avec « Tops des meilleures morts » à la sortie de chaque nouveau film. Pour la plupart elles étonnent quand on découvre la série, après avoir vu les suites ce sont les plus raisonnables et classiques quand on voit la mort gommer un nom sur sa liste à l'aide d'un bus très très pressé. C'est bien simple s'il y a du vent, la mort est au tournant, elle vous joue quelques tours et finit par vous surprendre là où vous ne l'attendiez pas.

Films pour ados, certains acteurs sont issus de séries TV ou de films qu'ils sont déjà censés avoir vu, il faut bien accrocher le jeun's de l'époque. Les interprétations trouvent vite leurs limites et ce ne sont pas les clichés énormes qui vont les aider, du grand black mystérieux qui révèle les secrets à la reproduction catastrophique de Paris dans la dernière partie. Avant que la série ne parte dans un délire entre cartoon et rayon boucherie/charcuterie beaucoup plus jouissif, ce premier opus encore timide permet aux producteurs de tester un concept facilement réutilisable. La seule destination finale, c'est le porte-feuille de ces gens-là.

09/20


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