"Ne dites pas trop de mal de vous-même : on vous croirait." : cette phrase d'André Maurois, Amélie Nothomb la cite dans "Stupeur et tremblements". Ce roman est meilleur que "Les Catilinaires", plus rapide, plus vif, plus vrai. Le Japon qu'elle décrit sonne juste en tout cas, et le jeu qu'elle y instaure s'avère révélateur, subtil, sans véritable méchanceté. Il décode sans en avoir l'air une foule de non-dits, d'ostracismes, de faux-semblants et le plus curieux est qu'il rend ce Japon-là mystérieux et attachant. De la belle ouvrage, autrement dit...
Stupeur et tremblements, Amélie Nothomb, Le Livre de poche