Magazine Cinéma

Driven

Publié le 05 septembre 2009 par Olivier Walmacq

Driven

Genre: Stallone au volant= accident!

Durée: 112 min.

Année: 2001.

L'histoire: Dans le monde de la F3000 où je ne sais quoi, Stallone était une bête des circuits jusqu'à ce qu'il ait un accident,que sa femme le plaque et qu'il prenne sa retraite antissipé. Son pote Burt Reynolds, chef technique d'une grande écurie, et accessoirement en fauteuil roulant (rires! ),le sort de sa grange pour qu'il aide sa nouvelle recrue. Pour cela, il va prendre la place de son pote et nouveau mari de son ex femme (double rire)...

La critique vrombissante de Borat

Les années 90 ont fait très mal pour notre bon vieux Stallone qui se prépare alors à entrer dans les années 2000. Mais sûrement pas par la bonne porte!
Parce qu'avec Driven, ça va faire mal pour son ego! J'aime bien Stallone mais certains de ses films sont vraiment de la merde. Et ce Driven que vous ne connaissez peut être pas, en fait parti. Rappelons un peu le contexte.


-Regarde moi Sly, on tourne pas dans une merde?-Non je t'assure!

Driven a été un flop retentissant aux States et il est passé inaperçu en France... sauf dans mon Kinépolis de Thionville en Moselle!
A l'époque, je devais avoir 7 ans, et je regardais encore la Formule 1 sur la une. Et quand je voyais un film avec des courses, ben je fonçais le voir.
Mais là j'aurais mieux fait de m'abstenir. J'utilise beaucoup d'humour pour raconter l'histoire du film mais franchement, meiux vaut en rire. Non,Rambo ne me mitraille pas!

Argh! (10 minutes de mort clinique). Ah, on peut même survivre à Rambo!C'est qu'il y va pas de mains mortes le Sly! Car ce film se prend vraiment trop au sérieux, ce qui tue encore plus le film.
Et je ne vous parle même pas des acteurs... heu enfin si! Notre Sly préféré est là pour faire plaisir et surtout pour cachetonner.
Car notre bonhomme n'arrive plus à s'en sortir depuis un bon moment et essaye un peu trop de rester sur sa lancée après Copland.
D'ailleurs, vous remarquerez qu'on ne voit même plus le prénom mais que le nom de Stallone, histoire de dire aux djeuns: "si t'as pas vu mon nom sur l'affiche, c'est que t'es aveugle"!

Driven

Mais qu'est ce que je fous là!

Et en plus scénariste! Suit alors ce cher Burt Reynolds, actionman nanarman juste célèbre pour un film du grand Clint,Boogie Night,Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le sexe,La dernière folie de Mel Brooks et de Délivrance, qui se retrouve finalement en fauteuil roulant.
Même pas au chomage déjà, qu'on lui refile le rôle du vieux pépé! Pauvre Burt. Allez va faire Shérif fais moi peur! S'ajoute Kip Perdu... heu Pardu,inconnu au bataillon; Estella Warren, mannequin aimant jouer dans des navets (La Planète des singes ou Kangourou Jack au hasard)et qui nous fait même la grenouille dans sa piscine(wah quel exploit); Til Schweiger qui peut faire le meilleur(Inglourious Basterds) comme le pire (le reste)en mari cocu,brushingé et toujours avec son regard inexpressif;Gina "qui c'est celle là?!" Gershon en ex femme de Sly et qui n'ose pas à rouler du popotin,et Robert Sean Leonard, qui devrait remercier le docteur House de lui filer du pognon pour bouffer!

Driven

2+2 fait 22! T'as vu comme j'imite bien Van Damme?

Comme vous pouvez le lire, avec un casting et une histoire pareille, on ne peut pas faire des merveilles. Arrive le nom du réalisateur.
Renny Harlin, réalisateur de 58 minutes pour vivre, suite de Die Hard efficace mais un des moins bons de la saga; Au revoir a jamais, film d'action pas mal; Cliffangher avec déjà Stallone faisant des merveilles en montagne; et à la rigueur Peur Bleue, nanar quasi volontaire et donc sympathique.
Mais depuis, Harlin est dans une merde intégrale, capable de faire L'exorcisme:au commencement, Le pacte du sang ,et 12 rounds sorti récemment et passé complétement inaperçu.

Driven

-Arrête de tirer la tronche, Sly, fais comme moi, cachetonne!

Un réalisateur qui fait du bourrin, mais rien que ça, et c'est bien cela le problème. Il ne se renouvelle jamais. Les courses sont vraiment hideuses.
Les bagnoles deviennent alors virtuelles. Ce qui donne un énorme malaise d'authenticité. On se fendra la gueule en voyant le vol plané d'une bagnole qui passe du circuit à la forêt qui est à 1km!
Ou encore cette course-poursuite en formule 1 en plein Tokyo qui ressemble étrangement à Manhattan.

Rien à sauver de Driven: c'est con, burné mais inutile. Les acteurs se demandent ce qu'ils foutent là, et les film ne mérite pas de dépenser plus de 9 euros en DVD!

Note:0/20.Note nanardesquenanardesque:15/20


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Olivier Walmacq 11545 partages Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossiers Paperblog

Magazines