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Conseiller financier : plus financier que conseiller

Publié le 12 octobre 2007 par Vanina Delobelle
Voilà donc une fonction que l'on aimerait à la hauteur de son titre. Je ne suis pas experte en services financiers, mais je sais au moins ce que j'attends d'un conseiller financier.

A priori, dans le titre de conseiller financier, il y a le mot conseil. Je suppose que d'un point de vue sémantique, la notion de conseil va avec disponibilité, contact, discussion et j'en passe. Or dans la réalité (et je ne me permettrai certainement pas de faire une généralité), beaucoup oublient ces termes.
Vous voulez ouvrir un compte on vous ouvre les bras, et puis après…plus rien. On vous contacte pour vous faire payer des services supplémentaires mais quand vous les contactez parce que vous avez besoin très vite de quelque chose, la chanson est sensiblement différente.

Alors, sans attendre qu'on vous déroule le tapis rouge, sans qu'on veuille gérer votre vie à votre place, on pourrait être à même d'attendre un minimum de répondant quand on en a besoin : gérer un compte de l'étranger, transférer des fonds, obtenir des relevés antérieurs…bref des situations qui sortent un peu du cadre minimaliste habituel.

Un autre élément que je ne comprends pas c'est la longévité dans une banque. Que vous y soyez depuis 10 ans ne changera rien, au contraire. En fait j'ai l'impression qu'ils considèrent un client à long terme comme de l'acquis et du coup plus besoin de se casser le bourrichon.

Est-ce que les techniques de la relation client ne fonctionnent pas aussi dans le milieu bancaire ? Certaines pratiques me font sérieusement me poser des questions. Faut-il être expatrié et client dans une banque étrangère pour avoir un service optimum ?


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