Alors que des Rowling ou des Meyer, par le biais de Hachette, surtout, font des pieds et des mains pour lutter contre le piratage, un fameux exemple nous parvient d'Angleterre, où des musiciens viennent de se prononcer fermement contre les intentions du gouvernement britannique de lutter contre les internautes qui téléchargent. Une sorte de riposte graduée avec coupure du net est en effet prévue par l'Angleterre pour lutter contre le piratage. Très inspirée de ce qui est prévu en France.
Selon eux, ce type de comportement n'aurait pour finalité que de faire fuir plus encore les fans. Ceux qui téléchargent sont le plus souvent des amateurs de musique qui en achètent bien plus de musique que ceux qui ne partagent pas de fichiers, comme l'avait montré une récente étude.
La Featured Artists Coalition, qui compte Robbie Williams, Radiohead ou encore Iron Maiden, s'est associée à la British Academy of Songwriters, Composers and Authors et aux Music Producers Guild pour contester les décisions prises par le gouvernement. Ils estiment que les téléchargeurs ne souhaitent que découvrir des titres inconnus et que le moyen le plus commode pour eux d'y parvenir est de passer par les réseaux de partage. Les pirates ne seraient que des consommateurs plus avides, ne disposant pas d'outils nécessaires pour trouver leur bonheur.
En face, les majors ont décidé de défendre bec et ongle l'ancien modèle, et de punir les fans plutôt que de leur proposer un système légal intéressant. Des initiatives comme Spotify ou Deezer, représentent une alternative... à approfondir. La lutte acharnée serait, pour ces associations, « extrêmement négative ». Un problème qui est loin d'être simple, et nécessitera peut-être que l'on revoie le principe même de fonctionnement des grands labels...
Dans cette optique, Radiohead a décidé de ne plus passer par une distribution physique classique, mais de proposer ses albums en version numérique.