Magazine Culture
Je ne voudrais par être le triste écho (voir le perroquet déplumé) de Francois Gorin (l’homme de goût des instits en détresse) mais ce disque est un cas d’école. Quatre titres passablement rock-FM qui rappellent le pire de Blunstone – Ses errances mid-seventies (deux albums à prendre avec des pincettes) ses panouilles chez les immondes Barclay James machin, une récente réformation des Zombies labellisée Franck Provost (les Zombies y étaient plus morts que vivants) – bref quatre titres plus botoxés et ignominieux que du Toto en pire ! Et puis soudain miracle ! Un quatuor à cordes, la voix de Blunstone et rien de plus… Si de la magie… Fermez simplement les yeux et écoutez monter cette voix, les yeux toujours hermétiquement clos, entendez la passer à hauteur d’azur, quelque chose de bleu qui paraît un cantique d’ailes, loin des corps, trop loin des corps ? Les mots me manquent pour décrire les six derniers titres…