Magazine Cinéma

Critique : Destination finale 4 (par Chewie)

Par Jango

 David R. Ellis dans Destination finale 4 (Affiche)

Synopsis :

Alors que Nick et ses amis s'apprêtent à s'amuser devant une course automobile, celui-ci a une prémonition horrifiante : un terrible concours de circonstances fait voler en éclat une voiture de course, projetant des débris enflammés qui achèvent brutalement ses amis et fait s'écrouler sur lui une rangée des tribunes. En proie à la panique, Nick parvient à convaincre sa copine Lori et leurs amis Janet et Hunt de quitter les tribunes seulement quelques secondes avant la réalisation de son effroyable vision...
Persuadé d'avoir échappé à la mort, le groupe d'amis semble avoir une seconde chance, mais malheureusement pour Nick et Lori, ça ne fait que commencer. Alors que ses prémonitions se poursuivent et les survivants commencent à moirrir les uns après les autres - de façon de plus en plus brutale - Nick doit trouver le moyen d'échapper à la mort une fois pour toute, à moins d'atteindre, lui aussi, sa destination finale.

Critique :

Alors qu'on pensait en avoir finit avec les Destination finale après le 3e volet qui, s'il restait encore assez agréable au visionnage, était quand même comme l'opus le plus faible et augurait d'un net fléchissement du concept en lui même, puisque l'effet de surprise de fonctionne plus du tout, voici pourtant le numéro 4.

 David R. Ellis dans Destination finale 4 (Photo)

Semblant sortir d'un autre temps, il y a quelques années, où le slasher à base de teenagers tout beaux qui se font trucider était encore en vogue. Un produit déjà périmé donc, mais qui peut toujours se laisser regarder un samedi soir avec du pop corn s'il s'avère un tant soit peu original.

Le problème de ce film, c''est qu'il est uniquement réalisé dans l'optique de la 3D. Je l'ai malheureusement vu en 35 mm simple, n'étant vraiment pas un fan de la 3D (que je trouve très pénible, préférant de loin une bonne projection numérique 2D), mais pour le coup ce film doit être vaiment plus sympa en relief, puisque contrairement à des films comme L'âge de glace ou Là-haut, les effets sont nombreux et ne se réduisent pas à 5 ou 6 effets répartis sur 90 minutes de film.

 Bobby Campo, David R. Ellis dans Destination finale 4 (Photo)

La 3D est donc bel et bien son seul intérêt, puisque à part ça il reste bateau, avec un scénario paresseux, recyclant mollement le concept de vision et de pressentiment d'un protagoniste qui sauve ses camarades rattrapés ensuite par la mort. Ces visions reviennent d'ailleurs plusieurs fois dans le film jusqu'à en devenir saoulant, puisqu'utilisant la vieille technique énervante du "ce n'était qu'un rêve". Même les morts violentes, d'habitude fun et aussi gore qu'amusantes, sont décevantes puisque sans réelle originalité (situations déjà vues dans les précédents opus, et quasiment toujours avec comme point de départ un liquide qui se renverse), et le bon vieux sang à la tomate est trop souvent substitué par du sang numérique. Même pas peur donc...

 David R. Ellis dans Destination finale 4 (Photo)

Même si ce divertissement n'est pas en soi irregardable (la scène d'intro est plutôt sympa de même que le générique de début), les producteurs auraient mieux fait de s'arrêter à la fin de la trilogie, puisque ce 4e volet ne sert qu'à étaler ses effets en relief sans que la qualité du film en lui même ne suive. Assez décevant donc...

<

 

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Jango 693 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossiers Paperblog

Magazines