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Led Zeppelin - Achilles Last Stand

Publié le 13 septembre 2009 par Olivier Walmacq

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Genre : Clip vidéo musical

Année : 1976

Durée : 10,20min

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La critique de ClashDoherty :

Presence, enregistré en 1975 aux studios Musicland de Munich (RFA), est l'album le plus sous-estimé et torturé de Led Zeppelin.
C'est clairement celui dont il faut le plus rappeler les conditions d'enregistrement pour bien se rendre compte de son aspect sec, torturé et sauvage.
En 1975, Robert Plant (chanteur), sa femme et leurs deux enfants ont un accident de voiture sévère à Rhodes, en Grèce.
Bilan, aucun mort (heureusement - même si le fils de Plant mourra accidentellement deux ans plus tard...), mais de nombreuses blessures : la femme de Plant a un trauma crânien et le bassin très abîmé, et Plant lui-même a un bras et les deux jambes de cassées.
Compte tenu du statut d'exilés fiscaux du groupe, il ne peut pas être hospitalisé, y compris sa femme, en Angleterre. Et le groupe doit enregistrer l'album à Munich.

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Dès que ça va un peu mieux, courant 1975, ils arrivent, la mort dans l'âme (l'accident a ravagé le moral des 4 membres, et deux d'entre eux, Page et Bonham, sont totalement accros aux drogues dures), à Munich, pour enregistrer Presence, album qui, au départ, devait s'appeler Thanksgiving, puis, au vu de la pochette, The Object.
Finalement, ça sera Presence, compte tenu de la force du groupe, qui génère autour d'eux une sorte de présence invisible. L'album a été enregistré avec Robert Plant en fauteuil roulant ou béquilles. Un Plant ayant le blues, sa femme, hospitalisée (elle s'en sortira) lui manque, il compose d'ailleurs Tea For One, blues de 9 minutes, pour la peine. On reprochera au titre de pomper Since I've Been Loving You. Et alors ?

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Aucun titre acoustique parmi les 7 que Presence propose. Tous les titres ne sont pas réussis (Candy Store Rock est une sorte de pastiche de rock'n'roll à la Elvis qui fait pitié, et Royal Orleans est marrant, mais anodin).
Mais l'album offre quand même de grands titres : Tea For One, Nobody's Fault But Mine, For Your Life (sur la came)... et les 10 minutes de Achilles Last Stand en intro, la seconde meilleure chanson du groupe après Stairway To Heaven.
C'est ce titre que je vous propose. Le dernier monument du Zep (je parle de la chanson). Une chanson proposant un solo de guitare magnifique, agrémenté d'un drive de batterie fulgurant (Bonham était certes accro à la horse, mais il était loin d'avoir perdu son feeling pour la peine), et de plein, tout plein d'overdubs de guitare. Les paroles sont totalement magnifiques, et absconses, aussi : il est question d'Atlas (de la mythologie), d'Albion (surnom mythique de l'Angleterre), d'un sauveur... de quoi parle la chanson ? Et si le simple fait de le savoir la rendait immédiatement moins belle ? Moins intéressante ? Moins mythique ? Bref, mieux vaut imaginer ce que l'on veut (paroles plus bas).

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Achilles Last Stand est le sommet ultime de Led Zeppelin, enregistré par un groupe en mauvais état moral, interprété par un Plant se lamentant d'être loin de sa femme ayant besoin de lui, de ses enfants aussi, et piégé dans des plâtres et un fauteuil roulant.
Presence est l'album à vif du groupe, l'album préféré de Page aussi. Un gros coup de pied au cul du destin, voilà comment voir cet album dur et triste, mal-aimé à l'époque, mais vraiment faisant partie des meilleurs du groupe. Enfin, des meilleurs... j'exagère un peu, mais disons que l'album fait partie des essentiels du groupe, et ne doit pas être négligé et oublié.
Pas leur chef d'oeuvre final (c'est Physical Graffiti qui l'est), mais c'est le cas de Achilles Last Stand, en revanche. Et à partir de 1975 et de cet accident de bagnole, le destin, tel le Hammer of the Gods de Immigrant Song, frappera sans relâche le groupe : accident de voiture, mort en 1977 du fils de Plant dans son sommeil, mauvaises critiques à propos des albums, drogue qui parasitera totalement Page et Bonham, et mort de Bonham en 1980...   

Note : 20/20

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It was an April morning when they told us we should go
And as I turned to you, you smiled at me, how could we say no?
With all the fun to have, to live the dreams we always had
With all the songs to sing, when we at last return again
Sending off a glancing kiss, to those who claim they know
Below the streets that steam and hiss, the devil's in his hole
Oh to sail away, To sandy lands and other days
Oh to trust the dream, Hides inside and never seen.
Into the sun the south the north, at last the birds have flown
The shackles of commitment fell, in pieces on the ground
Oh to ride the wind, To tread the air above the din
Oh to laugh aloud, Dancing I fought the crowds, yeah
To seek the man whose pointing hand, The giant step unfolds
To guide us from the curving path, That churns up into stone
If one bell should ring, in celebration for a king
So fast the heart should beat, As proud the head with heavy feet, yeah
Days went by when you and I, bathed in eternal summers glow
As far away and distant, Our mutual child did grow
Oh the sweet refrain, Soothes the soul and calms the pain
Oh Albion remains, sleeping now to rise again
Wandering and wanderings, What place to rest the search
The mighty arms of Atlas, Hold the heavens from the earth
Oh The mighty arms of Atlas,
Hold the heavens from the earth
From the earth... Earth…
I know the way, know the way, know the way, know the way
I know the way, know the way, know the way, know the way
Oh the mighty arms of Atlas Hold the heavens from the earth.
om the earth.

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