Cher Olivier,
Ta lettre me touche beaucoup. Tu prends le temps de m’expliquer les raisons pour lesquelles tu te détaches de moi ces derniers temps sans le faire totalement. C’est touchant, mais douloureux, tu le sais bien. Pas vraiment pour moi, finalement: je ne peux que subir, de toute façon: je suis un peu ton esclave, pour aller contre les mots de Delacroix. Même si je ne doute pas que tu es aussi le mien. Et c’est bien la raison pour laquelle la douleur, la mauvaise conscience ne te lâchent pas. Tu reviendras, j’en suis sûr. Parce que je suis à la fois ton enfant et ton amant… Une si belle mise en abyme, ce serait trop dommage de laisser filer cela.
Moi aussi j’ai hâte de te retrouver. Je crois que cela me fait moins peur que toi. J’aime comme tu me touches et me retournes et me pelotes. Et ça me manque, vraiment.
Ton Eau Sale
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble