Lors de mon billet de ce matin, je vous avais promis une recette chocolatée, ce ne sera que pour demain.
Aujourd'hui, j'ai encore la tête ailleurs, à Toulouse même, pour être plus précise.
Les photos, à part mes assiettes, chez moi avec mon trépied, où en Italie parce que ça m'inspire... ce n'est pas forcément mon fort!
De cette superbe expérience dans la cuisine de Michel Sarran à Toulouse, comme d'habitude, je n'en ai pas rapporté beaucoup, et, en plus, certaines sont franchement moches!
Je vais essayer de vous en montrer quelques unes quand même.
Et, à défaut de bonnes photos, je vais aussi essayer de vous faire partager quelques unes de mes impressions.
Pour commencer par le commencement, mercredi matin, guidées par la charmante Gaëlle de "Com.lesfilles", nous arrivons Silvia et moi chez Michel Sarran qui nous attend en compagnie des directeurs
de la Société du Roquefort Papillon.
Emmanuel (mon chauffeur de la veille) est déjà là, il ne manque plus que Pierre.
Céline, la cinquième sélectionnée n'a pu se joindre à nous. Nous ne jouerons qu'à quatre... mais au départ, il y avait 130 recettes quand même!Pour tout savoir des sélectionner, allez voir ce
lien-là.
La salle du restaurant arbore de chaudes couleurs du sud et bien que je serais ravie de m'attabler, il faut plutôt se diriger vers la cuisine qui va nous accueillir et nous voir à l'oeuvre.
On nous précise les règles du jeu concours, comment on doit s'organiser et je trompe un peu l'angoisse de ne pas être dans les temps en
bavardant, ce que Michel Sarran n'est pas sans remarquer!
Je suis venue là pour voir une belle cuisine, je ne suis pas déçue, il y a déjà des gens qui travaillent et ça, c'est très impressionnant.
Franchement, que faisons-nous là, au milieu de ces pros, concentrés, précis dans leur gestes, rien ne dépasse, tout est net.
J'aime la cuisine, j'aime cuisiner mais quand on voit quelqu'un couper des herbes fines avec des gestes qui frisent l'art, on se sent très, très petit et très, très amateur.
J'ai entre autres, pu admirer Nicolas, Chef pâtissier faisant des tubes en pâte à filo à l'huile d'olive avec une précision mathématique.
Ses tubes feront environ 5 centimètres de long et seulement quelques millimètres de diamètre. Je les imagine dorés à souhait et remplis d'une crème aérienne, dommage, mais je ne verrai que
la phase 1.
A chaque fois que je vais déranger Nicolas qui est devant la chambre de refroidissement où ma panna cotta et ma compotée de figues prennent un peu de corps, il me laisse la place et se pousse
avec le sourire.
Avant, je suis aussi passée devant Pierre et sa bonne humeur.
Mais, j'ai laissé Silvia en plain boulot.
Concentrée, elle aussi, non?
Les seuls bruits qu'on entend, c'est nous, les trublions car on ne sait pas où sont rangés les ustensiles et il faut toujours solliciter quelqu'un... comme Emmanuel le fait,
là!
Cette matinée a été intense pour nous, ce n'était que du bonheur, je le répète mais je vous répète aussi que devant ces gens qui pratiquent leur métier comme un art même dans les gestes les
plus simples, on se sent petit, petit!
Mais, pour retourner dans ce genre d'endroit, je suis prête à devenir plus petite encore.
Je n'ai pas gagné, je n'y allais pas pour ça, mais une fois de plus, j'ai fait des découvertes, il y a eu de l'émotion et du partage et ça, c'est l'essentiel.
Merci encore à tous ceux et celles qui nous ont coachés et accompagnés, je recommence quand ils et elles veulent!