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Les enfants du néant

Par Liliba

Olivier DESCOSSE

enfants

Présentation de l'éditeur
Dans une autre vie, François Marchand était psychanalyste. Un des meilleurs. Jusqu'au jour où sa femme fut étranglée par un de ses patients. Depuis, il est devenu flic, spécialisé dans l'étude des profils criminels. Aidé par le lieutenant Julia Drouot, jeune enquêtrice au caractère entier et au passé douloureux, il va être confronté à des meurtres barbares, sans logique apparente, commis aux quatre coins de la France sur des adolescents. Ensemble, les deux enquêteurs se lanceront sur la piste d'un tueur dont la folie et l'ingéniosité semblent n'avoir aucune limite. Pour le cerner, ils n'auront qu'un seul choix : percer les codes déroutants et complexes d'une génération sacrifiée.

Voilà un thriller tout à fait adapté aux lectures de vacances, que j'ai dévoré en deux jours au bord de la piscine (pas besoin de se concentrer outre mesure, on peut admirer les plongeons des enfants, boire du rosé bien frais et se tartiner de crème solaire sans que cela pâtisse vraiment à la concentration nécessaire...). Rien de transcendant donc : l'intrigue se tient et l'on a envie de découvrir le fin mot de l'histoire et ce qui est arrivé à ces adolescents (parce que ce ne sont pas des enfants, mais bien des adolescents dont il est question ici). L'histoire d'amour est cousue de fil blanc et on sait dès la rencontre entre François et Julia qu'il va se passer quelque chose. J'ai également trouvé la fin vraiment "trop" ; ce n'est pas qu'on s'y attende, mais j'y avais pensé un moment en cours de lecture, en me disant que non, cela ne serait pas possible, c'était vraiment trop gros pour que cela soit la fin inventée par l'auteur, et puis si, finalement... L'écriture est facile et n'a elle rien d'intéressant. Ca se lit vite et bien, mais ce roman ne me laissera pas un souvenir impérissable, loin de là.

Je remercie cependant les Editions Michel Lafon qui m'ont offert ce livre suite au buzz médiatique sur le web suscité par l'envoi de mails un peu douteux dont vous vous souvenez sans doute. Bref, ce livre m'a plus marquée par le battage qu'on en a fait à l'époque sur le mode de publicité employé, que par son contenu. Contrairement à ce qui avait été annoncé dans les mails reçus par nombre d'entre vous, je n'ai pas du tout trouvé que le roman pouvait se targuer d'être une mise en garde contre les dangers d'internet pour nos chères têtes blondes, il eut fallu pour cela creuser un peu plus le phénomène d'internet et user à mon goût de moins de "psychologie de bazar" que celle dont il est question dans l'histoire... Je suis tout à fait d'accord avec Miss Quoide9 et In cold blog, dont les billets sont beaucoup plus fouillés que le mien si vous voulez en savoir plus : ce n'est pas de la flemme, non, non, juste que je trouve qu'il n'y a pas grand chose à dire sur ce livre que vous n'ayez tous déjà dit !

Miss Quoide9 l'a lu et pense que "l'auteur n’échappe pas au travers du genre et ce qu’il raconte présente à peu près autant de crédibilité que Mimie Matthy en aurait en guide de haute montagne ou moi future présidente du Mozambique (quoique)." In cold blog trouve qu' "Une grande qualité de ce roman est qu’il nous embarque rapidement" mais que le roman "souffre cruellement de certaines invraisemblances dans l’intrigue et d’un style indigent" , Cathulu n'a "pas lâché ce  thriller une minute  !", Argantel pense que les amateurs du genre ne devraient pas être déçus, Daniel ajoute quant à lui qu' "il faut reconnaître qu'Olivier Descosse, peintre réaliste des cimetières, des squats hostiles et des immeubles glauques, fait fort", Biblioblog qualifie ce roman de "thriller sans grande prétention qui se lit bien " ... et beaucoup d'autres que j'ai du oublier... (mes excuses par avance, et n'hésitez pas à noter le lien de votre billet dans les commentaires, je le rajouterai).

Le site du livre.

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