Magazine

Les aventures de Gono, Peillo, Besso et Zozor, clowns pathétiques.

Publié le 21 septembre 2009 par Collectifnrv

Un scénario désopilant pour clowns avec :

Gono l’intellectualiste de la droite nationale : Henri Guaino

Peillo le socialisse mou et creux : Vincent Peillon

Besso le fourbe toujours plus sournois : Éric Besson

Zozor le boutefeu, dernier rempart de la France éternelle : Brice Hortefeux

Poupoule qui finira mal

Avec l’aimable participation de Niko, chef du monde.

henri-guaino-356997.jpg

Gono pénètre sur la scène en pétant et rotant. La salle éclate de rire.

- Bouzour les pitits zenfants, zavez été sages ? Un pet. Rires.

- Ouuuuiiiiiiiiiiii. 3 pets. Rires

- Vous savez quoi ? Je suis proprofessieur intellectualiste des zécoles et chief de la France avec Niko. Un long rot. Rires.

- Aujourd’hui explication de texte. Je vous soumets ma réflexation : "J'ai toujours pensé que tout rendre visible, c'est le début du totalitarisme". Stupeur dans l’assistance… Un gros pet sonore rompt le silence. Quelques rires forcés.

- Et j’appelle Poupoule mon élève pour commentationner cette phrase phiphilosophique !

Une poule géante grotesque arrive en sautillant et en caquetant. Elle pond tous les mètres, elle pète à chaque œuf et déclenche des cascades de rires à chaque ponte.

- Alors que réponds tu Poupoule à cette phrase intellectualiste ? Lâcha Gono, urbain et arrogant.

- Cot cot cot, fit la poule, je réfléchissasse (car c’était une poule intellectuelle de la même veine que les volailles qui fréquentent ce village…)

- Maître Gono, si je puis me permettre, dit elle un peu pompeuse comme toutes les poules cérébrales, votre raisonnement, cot cot cot, est absurde car si nous inversons le sens, on obtient la sentence suivante : " j’ai toujours pensé que tout rendre invisible, c’est le début de la démocratie " Donc la Russie stalinienne, l’ex Chili de Pinochet, l’Arabie saoudite, la Chine

Peillon.jpg
auraient été ou seraient démocrates. C’est un contre-sens absolu.

Les tics qui parcouraient habituellement le coté gauche du visage de Gono s’accentuèrent jusqu’à former une grimace figée. L’assistance était pliée de rire. La poule nerveuse devant la fureur de Gono et consciente de son impertinence pondait toutes les 10 secondes en pétant. Brusquement, Gono sortit un énorme couteau d’on ne sait où et occit la poule qui disparut dans une trappe quand il se retourna il présenta au public un vulgaire poulet plumé prêt à cuire. La salle s’esclaffa.

- Voilà le sort que je réserve aux mauvais élèves, dit Gono et regardant l’assistance, menaçant. Un vent d’effroi parcourut l’assistance des enfants.

- Je suis socialisse et j’ai tout vu et je suis de gauche puisque je suis socialisse

Les rires fusèrent spontanément. Peillo fit son entrée. À chaque fois qu’il prononçait le mot socialisse, la salle était pliée de rire.

- Et en temps que socialisse , je suis d’accord avec Mossieur Gono : la transparence, c’est le totalitarisme. D’ailleurs chez les socialisses, c’est l’opacité totale et donc la démocratie absolue, la preuve on connaît notre première secrétaire avant de l’avoir élu ! Na ! Hilarité dans la salle. Certains, le visage rouge écarlate congestionné par le fou rire,  sont à la limite de l’apoplexie

C’est le moment que choisissent Besso le fourbe, avec un immense doigt d’honneur bloqué et Zozor le boutefeu, pour rejoindre le duo. Le doigt paralysé de Besso le fourbe amuse beaucoup les enfants. Gono lance à Besso : tu devrais te servir de ton doigt comme thermomètre pour te prévenir quand tu auras la grippe A. Rires gras.

Brice-Hortefeux-002.jpg
En tout cas dit Zozor, on est tous d’accord avec notre intellectualiste Gono, parce que moi zaussi je vais lâcher une sentence phiphilosophique.

Oui ? Firent ils tous extasiés devant Zozor le boutefeu.

Gonflé d’importance ce dernier lança : " la transparence en politique, c’est comme les Auvergnats, quand il y en un peu, ça va, mais c’est quand il y en a trop que ça pose problèmes ! "

- Bravo Zozor !  Je te nomme Vichyste de première classe. Jeta Gono avec superbe.

- Et moi,  et moi, le fourbe Besso ? j'ai pas de récompense ? Vous trouvez ça normal les pitits zenfants ?

- Ouuuuuiiiiiiii ! Méchant ! Traître !

- Mais je mérite mon diplome de Vichyste, j'ai trouvé pourquoi on trouve tant de Sarrazins en Auvergne...

Un silence gêné. Un frissonnement des petites têtes. On sent que le monstre fait peur... Des pleurs se font entendre... Besso à la cantonade, d'une voix basse.

- Ils passent par les cheminées des volcans !

- Besso, pour tous les services que tu rends et l'abjectation hyperimmonde dont tu fais preuve chaque jour davantage, je te fais Vichyste d'or, palme du pétainiste avec mention, fit Gono doctoral . Huées de l'assistance...

Génial, nous allons boucher les volcans d'Auvergne sans tarder ! Tu mériterais d’être chief comme moi, mon cher fourbe ! Dit Gono.

eric-besson-municipales-20081204888984.jpg

- Quoi, qu’entends-je ? Fit une voix au fond de la salle !

- Par Belzébuth, Niko ! hurlèrent ils tous en chœur avec effroi.

Un gnome avec un gigantesque marteau apparut.

- On veut prendre ma place, cette place de chief vichyste pétainiste sarrazinophobe socialophobe patroniphile que j’ai méritassée depuis que je suis dans le ventre de ma mère ? Je vais vous montrer, moi, de quel croix de feu je me chauffe, bande de sacripans ! Les 4 clowns se mirent à fuir avec derrière eux le gnome menaçant muni de son marteau géant.

Les enfants furent un peu déçus par la fin du spectacle mais il reste encore 2 ans et demi aux Français pour supporter un spectacle qui devient peu à peu terriblement pathétique voire tragique…

NB : Bakchich sort un supplément papier dans les kiosques dès mercredi matin. Si vous appréciez le site, n'hésitez pas à les encourager.

Cui cui l'oiseau qui ne sait plus quoi inventer…


Retour à La Une de Logo Paperblog