Magazine Culture

L’eldorado le café-concert du boulevard de strasbourg.

Par Bernard Vassor

PAR BERNARD VASSOR

LE CAFÉ-CONCERT

4c42960269aa0f293b8552abefb3c35a.jpg
Avant d'être remarquée par Offenbach, Magdeleine, dite Zulma Buffar se produisit à l'Eldorado.

A peine inauguré, le boulevard de Strasbourg vit s’installer un café-concert dès 1858. Le succès ne fut pas tout de suite au rendez-vous. Trois directeurs y firent successivement faillite. Des règles strictes régissaient les salles publiques sous Napoléon III , des duos comiques devaient alterner avec des chansons niaises et patriotardes. L’usage voulait que la police obligeait que l’avant-scène fut formé « en corbeille », un groupe de figurantes en grande toilette et jouant de l’éventails. Les chanteurs et chanteuses devaient être en habit noirs et il était interdit aux chanteurs de danser, de mimer, ou d’apporter en scène des accessoires, parapluies, cannes ou faux cols excentriques sous peine d’amende ! Mademoiselle Judic qui chantait "Comme ça pousse", succeda à mademoiselle Cornélie de la Comédie -Française qui vint déclamer "Le songe d'Athalie"

348bc01f69973d148b177c0a62c2adf6.jpg

Puis, ce fut Thérésa qui fit les beaux jours du café-concert. Jules Leter avec sa voix de baryton chantait « l’Amitié des hirondelles ». Blanche d’Antigny reine de la bicherie, s’exhibait sur scènes avec des toilettes et des bijoux tapageurs. « La Bordas » et la chanteuse Amiati rivalisèrent de chants patriotiques. Pendant la Commune, la Bordas se fit révolutionnaire en chantant "La Canaille" et "la Marseillaise"

A SUIVRE.............................................

Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Bernard Vassor 2258 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines