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Nuits de terreur

Publié le 21 septembre 2009 par Olivier Walmacq

nuits_de_terreur

genre: horreur (interdit aux - 12 ans)
année: 2003
durée: 1h25

l'histoire: A Darkness Falls, tout le monde connaît la légende de Mathilda Dixon, une vieille femme injustement exécutée un siècle auparavant. On raconte qu'elle se venge sur chaque enfant la nuit qui perd sa dernière dent de lait. Lorsqu'il était jeune, Kyle a vu l'effroyable fantôme.

la critique de Eelsoliver:

Parmi les réalisateurs talentueux ou encore prometteurs, Jonathan Liebesman fait partie des espoirs dans un genre où il est si difficile de s'imposer aujourd'hui: le genre horrifique.
Surtout que la tendance du moment est de remaker tous les succès ou les films cultes: Massacre à la tronçonneuse, The Fog, Meurtres à la Saint-Valentin, Vendredi 13...
La liste est longue et les remakes de qualité inégale.

Cela montre aussi un manque d'imagination de la part de nos chers producteurs, mais ceci est un autre débat. Dans ce déluge de remake, Jonathan Liebesman avait montré certaines qualités sur Massacre à la tronçonneuse, le commencement.
En 2003, il signe donc son deuxième film horrifique, nuits de terreur.

Nous sommes ici en présence d'un film d'horreur assez basique. En effet, un fantôme vengeur s'en prend aux enfants qui ont perdu leur dernier dent de lait.
Mais Jonathan Liebesman a un certain talent pour la mise en scène. Ainsi, le début du film nous explique les origines du fantôme de service.
Une vieille dame est injustement exécutée par les habitants d'une petite ville. Pour se venger, elle réapparaît sous la forme d'un spectre terrifiant et tue les enfants.

L'idée du film est donc assez séduisante sans toutefois bouleverser le genre. Nous sommes donc devant un film d'horreur nerveux, sans temps mort et plutôt efficace.
Certaines séquences sont vraiment impressionnantes et Liebesman parvient à donner quelques frissons au spectateur.
Pour une fois, les acteurs sont plutôt bons et au rendez-vous: ils sont donc crédibles dans leurs personnages, en particulier le héros qui a vu sa mère se sacrifier pour lui quand il était enfant.

De plus, le film exploite certaines bonnes idées, comme celle du fantôme allergique à la lumière: c'est d'ailleurs ce qui  permet aux héros de l'affronter, et la fin de Nuits de terreur (qui porte décidemment bien son nom) se déroulera dans un phare pour une ultime confrontation.
Bref, à ne pas regarder avant d'aller dormir sauf si vous avez toutes vos dents.

Note: 14/20


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