Il ne reviendra pas pour autant sur son action en justice conjointe avec le SNE et la SGDL contre le géant américain. Il explique « Nous avons rencontré à plusieurs reprises des représentants du siège américain de Google, qui nous ont fait des propositions de dédommagement, et nous ont invités à travailler ensemble, à des conditions qui n'étaient pas intéressantes ».Livres Hebdo (sous abonnement) précise, que le P.D.G. reste tout de même ouvert à des discussions après le procès qui doit être entendu le 24 septembre. Il affirme : « Il faut que Google accepte de payer des droits aux éditeurs et aux auteurs pour les œuvres qu'il numérise » et estime que Google aurait numérisé entre 3 000 et 5 000 titres des maisons d'édition de son groupe.
Il ajoute que « ce volume change tous les jours, le processus est continu. Si le tribunal décide d'une astreinte quotidienne, elle pourrait devenir très coûteuse, même avec les moyens dont dispose Google ».
