Destination vendredi en Norvège ! (1)

Comme certains d'entre vous le savent déjà, nous sommes partis cet été en Norvège. Pourquoi y aller en avion en 2 heures 30 alors que l'on peut s'y rendre en bus camping en seulement 3 jours ? Après 8'000 km parcourus, jamais plus d'une nuit au même endroit, j'en ai des choses à vous raconter !
La Norvège est un pays pour les amoureux des grands espaces et ceux qui veulent se ressourcer en pleine nature. Quel plaisir également de voir les enfants jouer avec rien si ce n'est l'essentiel ; ce qui les entoure. Aucun jouet mais des rochers, de l'eau, des cailloux, des crabes, des fleurs, des oursins, et de la neige à 600 mètres d'altitude.
Le vendredi, j'aime vous parler de voyages. Les prochaines semaines seront donc consacrées à la Norvège. Au programme : Edjford, Bergen, Geranger, Trondheim et encore plein d'autres paysages à couper le souffle. Nous terminerons en beauté par l'un des plus beaux endroits qu'il m'ait été donné de voir : Les îles Lofoten. Attachez votre ceinture, c'est parti !

Après avoir traversé la Suisse, l'Allemagne (que c'est long !) et le Danemark, nous prenons le ferry en direction d'Oslo. 9h00 en mer avec des enfants qui ont déjà deux jours de route dans les jambes, il est certain que c'est pire que de bronzer sur une plage mais il faut parfois souffrir pour réaliser ses rêves...




Soyons clair dès le départ : si vous souhaitez bien manger, faire du shopping, ne pas rentrer avec le porte-monnaie anorexique, la Norvège n'est pas la destination qu'il vous faut. Les villes ne sont pas ce que l'on a vu de mieux, la nourriture est fade, indigeste voire immangeable et c'est un des pays le plus cher au monde. Quelques exemples : essence à 2 €, resto pour deux à 100 € sans les boissons, 15 € le kilo de cerises, le prix d'entrée des musées peut être cher pour accéder parfois à trois minuscules salles d'exposition... Maintenant que vous êtes au courant, vous pouvez profiter de votre séjour.
Oslo est une ville calme dont l'un des principaux attraits est le musée Munch (si comme moi vous étiez dans l'erreur, sachez que la prononciation du nom du peintre norvégien est "Münk"). A l'instar de La Joconde, il faut parfois sauter pour apercevoir Le Cri.




C'est avec grande émotion que j'ai découvert le parc Vigeland et l'oeuvre de Gustav Vigeland (1869-1943) à qui la ville a laissé un gigantesque espace pour s'exprimer en toute liberté. Quelle ressource pour le promeneur qui a le loisir d'être entourés de ces sublimes sculptures qui semblent nous guider, nous parler, nous conseiller.
L'artiste nous propose une balade parmi les émotions humaines : l'amour, l'amitié, la violence, la filiation, l'homosexualité, la vieillesse, le pardon, le rejet... Comment a-t-il pu faire naître d'aussi puissantes émotions dans des blocs de pierres ? Père, mère, enfants, grands-parents, hommes, femmes, c'est éblouissant et d'une force rare. Et si en plus, notre visite coïncide avec celle du soleil, le message est reçu avec d'autant plus d'impact.










Vendredi prochain : nous quitterons Oslo pour découvrir des églises en bois debout, des maisons-greniers et le commencement de la route des fjords.