Un enfant sur dix est atteint de trouble en "dys-"

Des troubles encore méconnus
Face à ce constat, près de 412 députés européens ont déjà signé une déclaration écrite proposée par plusieurs partis politiques sur le sujet. Cette déclaration -destinée à lancer un débat- a donc rassemblé le minimum requis pour être déclarée adoptée : le président Hans-Gert Pöttering l’a déjà annoncé en plénière, mercredi 10 octobre. Elle sera bientôt transmise aux autres institutions.
Car les députés demandent par là à la Commission européenne et au Conseil (les Etats-membres) d’agir. Considérant que la recherche sur les troubles "dys" doit être renforcée, les signataires estiment que « seule une prise en charge précoce, intensive et pluridisciplinaire dans des structures adaptées, (en milieu scolaire ordinaire avec accompagnement adapté ou en structure spécialisée), permet d'éviter la ""dys"crimination" des enfants ». Souvent mis à l’écart, les enfants « dys » peuvent en effet être aidés.
Repérer tôt pour agir vite
Les députés européens proposent donc d'établir une charte des enfants "dys" et de favoriser la reconnaissance des troubles dys comme handicap. Pour cela, il serait, selon eux, très utile de promouvoir les meilleurs pratiques des Etats-membres pour ce qui concerne :
- l'accessibilité de l'information,
- la précocité du repérage, du dépistage, du diagnostic systématique et de la prise en charge,
- les structures pédagogiques performantes en milieu ordinaire ou spécialisé, pour enfants, adolescents et jeunes adultes,
- les structures d'insertion professionnelle adaptées.
La balle sera bientôt dans le camp des deux autres institutions européennes : la déclaration écrite leur sera transmise après la session plénière du 12 novembre, qui l’adoptera formellement. A elles ensuite de prendre des initiatives pour agir plutôt que dyscourir